Tambouille pour écrivain

La culpabilité de l’écrivain

J’aurais pu appeler cet article “La culpabilité tout court”, mais c’est un  blog d’écriture, donc on va rester dans le sujet.

Pour ceux qui ne le savent pas (en fait, personne ne le sait, c’est pas comme si je parlais beaucoup de moi dans ce blog!) je viens de déménager. J’ai quitté la Bretagne, le cœur lourd pour m’installer avec un garçon que j’aime bien quelque part du côté de Nantes. Nantes, c’est un peu la Bretagne, il paraît, mais je suis pas sûre, quand même. Enfin bon bref, on s’en fout.

Je voulais faire les choses différemment pour cet article. J’adore donner des conseils d’écriture, et j’adore structurer mes articles avec des titres et des idées claires. Personnellement, je n’aime pas lire de blog pour la simple et bonne raison que j’ai la capacité de concentration d’un enfant de deux ans devant la chaîne Public Sénat. Je préfère en général les formats vidéos pour apprendre des trucs. D’où le fait que j’ai lancé ma chaîne, le Bazar de l’Imaginaire. Mais je garde mon blog. Parce que j’aime écrire des articles. Et contrairement à moi, il y a des tas de gens qui préfèrent lire plutôt que de regarder des vidéos.

Alors je maintiens ça. La chaîne et le blog.

Et à côté, j’ai un travail. Parce que je dois manger, payer mon loyer et accessoirement m’acheter de quoi me vêtir. Et j’ai un amoureux (ce garçon que j’aime bien pour qui j’ai déménagé) et je dois jongler avec tout ça.

Récemment, j’ai dit sur Twitter que j’avais du mal à tout gérer. Entre le travail, les articles, la chaîne, et surtout, surtout, l’écriture.

Je vais pas vous faire l’affront de dire que j’écris depuis toujours, parce que c’est ma passion. On le lit partout et tout le monde s’en cogne. Ce qui m’intéresse, c’est de partager le sentiment de culpabilité qui accompagne l’écriture. Et que ça soit clair : j’adore ma vie. J’ai un travail que je ne déteste pas trop, un amoureux qui est sans doute ce que la Création a fait de mieux, et j’ai aménagé ma vie le mieux possible pour pouvoir tout maintenir en place sans trop me sentir submergée.

Culpabilité

En fait, écrire un livre, quand on est un néophyte passionné, on se dit que c’est facile. Tu as une histoire dans ta tête et tu veux juste la balancer sur le papier. Rien de plus simple, non? Et plus tu avances, plus tu réalises que c’est long et difficile, que tu dois recommencer des dizaines et des dizaines de fois. Et que tu pensais que ça serait torché en trois mois, quand, en réalité il faudra bien cinq ans. Au bas mot.

Ça demande donc beaucoup de discipline, de rigueur, de recherches et de régularité. Si tu écris juste le deuxième dimanche du mois entre 14:30 et 15:15, ton livre n’avancera pas. Ton style va stagner et tu auras peut-être fini ton ouvrage sur ton lit de mort, d’ici 70 ans.

Alors pour palier à ça, je me dis que je dois écrire vingt minutes par jour. A peu près 500 mots, en gros, à l’ordinateur. Pour ça, j’utilise Cold Turkey Writer, une idée piquée à Solange te parle. Ca me convient, ça me permet d’avancer. Une abonnée Youtube me disait qu’elle écrivait 167 mots par jour. J’ai trouvé cette idée formidable et tellement déculpabilisante. Tu avances un peu tous les jours, tu fais évoluer ton histoire et tes personnages sans perdre cette connexion qui existe entre toi et ton travail.

Oui mais…

Pour moi, ce n’est jamais assez.

Quand j’étais au chômage (on passe tous par là, même les plus forts et les plus beaux d’entre nous vont chez Pole Emploi un jour ou l’autre), je pouvais passer six à huit heures derrière mon ordi jusqu’à ce que j’oublie l’heure qu’il était. J’écrivais mon livre, je travaillais mes articles, etc. Et à la fin de la journée, je me roulais en boule dans mon canapé en me disant : ce n’est pas assez.

Je ne fais jamais assez. Je ne travaille jamais assez. Ce n’est jamais assez bien. Même si mes doigts saignaient sur le clavier, je me dirais toujours que je ne suis pas assez efficace.

Pour moi, écrire un livre, ça doit rester un plaisir. Ok,  c’est un travail et ça donne envie de jeter son ordinateur dans les toilettes, parfois. Mais j’aime ça, et j’ai envie de trépigner d’excitation à l’idée de retrouver mes personnages et les petites intrigues que j’ai concoctées pour eux. J’ai envie qu’ils me fassent rire, aussi. Je veux prendre l’écriture à la légère, parfois. Je trouve ça important d’aborder ça avec humour et avec du recul.

Mais quand ça m’emmène dans un cercle vicieux de culpabilité, c’est pas bon. Qu’est-ce qui se passe quand tu n’arrives plus à faire ce que tu aimes le plus au monde, ce que tu aimerais qui soit ton métier un jour? Quand la simple idée de t’y mettre te donne la migraine simplement parce que tu as l’impression que ça n’est jamais assez? Que tu n’y arriveras pas parce que tu ne travailles pas assez, et pas régulièrement?

Perfectionnisme

Un autre problème, je suis perfectionniste.

Alors, on enlève IMMEDIATEMENT l’idée que être perfectionniste, c’est être parfait. Etre perfectionniste, c’est être légèrement dingo parce qu’on voudrait que tout soit parfait, dès le premier coup, et être certain que son premier roman soit un best-seller direct. Parce qu’on croit tous en sa propre succès story. On se dit qu’il faut y arriver dès le premier coup, qu’on n’a pas droit à l’erreur. Que des centaines d’autres avant nous ont fait 1000 fois mieux avec un seul bouquin.

Quand je corrige un texte, je me dis toujours que je veux qu’il soit parfait. Je veux qu’il soit extraordinaire et incroyable. Si mon personnage est dans un endroit qui pue, je veux que le lecteur ait la nausée. Si mon personnage est amoureux, je veux que mon lecteur ait aussi le crush.

Parfois, je me dis que j’ai réussi à me défaire de cette impression. L’été dernier, j’ai pondu un manuscrit en quelques mois simplement parce que j’avais réussi à me dire : j’écris un premier jet, il sera merdique, mais il existera. Et il s’est avéré que l’écriture de ce manuscrit a été ma meilleure expérience jusqu’ici. Je me suis marrée avec mes personnages, j’ai eu peur et pleuré avec eux (nan, je pleure pas, je suis pas faible!) et j’ai tout aimé, du début à la fin.

Par contre, quand j’ai voulu me mettre aux corrections, ça a été différent. Dans une de mes vidéos, j’explique que j’ai commencé par lister tout ce que j’aimais dans mon manuscrit avant de le corriger. Et ça a été un vrai bonheur. Puis, quand j’ai eu à mettre la main à la pâte, les choses ont été bien différentes. Je me suis dit : “Je suis dans les corrections, à la fin de ces corrections, mon manuscrit devra être parfait. Est-ce que j’ai encore droit à l’erreur, aujourd’hui?”

J’avais réussi à écrire 400 pages, simplement en m’octroyant ce droit à l’erreur. Et en me l’enlevant, je me suis retrouvée muselée devant mes corrections. Et aujourd’hui encore, je ne sais toujours pas comment poursuivre mes corrections. Je le fais quand même, parce que, mine de rien, je crois en moi, je crois en mon livre, mais je n’y prends plus autant de plaisir.

Ca va sans doute revenir, je sais pas.

ENFIN BREF.

Sur ces petites phrases un peu déprimantes, je voulais vous laisser avec une note plus joyeuse ! Oui, je suis en phase de réflexion, mais je pense que tout ça est normal, au final. C’est peut-être une phase, quelque chose que je dois apprendre à gérer, comme absolument tout le reste. Après tout, je n’en suis qu’à mon premier manuscrit (peut-être que toi aussi!) et je veux encore en écrire des dizaines avant la prochaine invasion extraterrestre. Tous ces coups durs, ces nouvelles étapes, c’est rien d’autre que de l’apprentissage.

C’était la première fois que je parlais que de moi, j’espère que ce n’était trop brouillon et que bon… ca aura intéressé au moins une ou deux personnes…

Je serais évidemment plus que curieuse de connaître vos pensées sur la question de la culpabilité et du perfectionniste en tant qu’écrivain. Comment vous la vivez? Et comment vous la gérez au quotidien?

Crédit Photo : Tookapic, Pixabay

(15) Comments

  1. Julien FAUJANET says:

    La loi d’attraction en plein travail. Je parle de doutes dans mon premier com et 20 minutes plus tard un article (très bon) sur le doute apparait. Bon les angoisses sont toujours là, mais je me sens moins seul.

    1. Lea Hendersen says:

      Hahahah ! Merci!
      Les articles pour les angoisses, je peux en écrire encore une tonne. Mais bon, au final, il faut continuer d’avancer, et savoir que ça va finir par payer. Parce que ça VA payer. J’y crois pour moi et j’y crois aussi pour ceux qui aspirent à écrire et à devenir auteur. Même si c’est difficile et que ça demande de se rater beaucoup de fois. Courage !!! 🙂

  2. Oh la culpabilité…
    Autre situation, le même manque de temps. J’ai un garçon qui demande toute mon attention et j’ai mon projet littéraire qui solicite le reste de mes cellules. Comme avoir deux enfants. Et un qui est seulement à moi, sans l’aide de mon conjoint, ma famile. C’est comme être monoparental. La culpabilité, c’est de dire à mon enfant de chair, «va voir papa, maman travaille». Le sentiment coupable, c’est de laisser s’enliser mon projet encore et encore parce que mon fils a besoin de mon soutien, mon attention 100%, mon regard de le voir s’épanouir. Oui, je suis coupable d’écrire. On dirait presqu’un tabou, merci de le montrer au grand jour.

    1. Lea Hendersen says:

      Je n’imagine même pas comme ce doit être difficile de se consacrer à l’écriture d’un roman avec un petit bonhomme à charge en plus. Pour le coup, mes problématiques semblent bien moindres comparées aux tiennes ! Moi je trouve ça formidable de continuer à écrire alors qu’on est devenue maman. Quelque part, c’est parce que tu veux pas lâcher le morceau, et ça te tient trop à cœur pour dire “tant pis, j’abandonne”. Donc c’est hyper chouette. Même si niveau culpabilité, on est sur un degré complètement différent!
      Je suis abonnée à une chaîne Youtube qui s’appelle Kim Chance. C’est une auteure américaine et elle a trois enfants en bas âge. Elle, pour écrire, elle a mis en place un système avec son mari, une ou deux fois par semaine, elle lui confie les enfants pendant une heure pour pouvoir se consacrer à son projet. C’est un rendez-vous obligatoire avec elle-même. Et ça a fini par payer puisqu’elle a obtenu un contrat d’édition! Donc, ne perds pas espoir. Etre maman, je crois que c’est déjà assez culpabilisant comme ça. Parce qu’apparemment, on nous demande d’être des mamans exemplaires et parfaites. Mais c’est sain et normal, je pense de garder des passions à côté. Donc je te souhaite vraiment de trouver un rythme qui te permettra d’écrire régulièrement tout en prenant grand soin de ton bébé !!!
      Et mille mercis pour ton commentaire !!! 🙂

  3. Ah oui, je suis si d’accord avec ce principe de culpabilité. Comme tu dis, étant au chômage après mes études, je passe ma vie à écrire. Je ne vois que par ça et j’ai pu écrire un beau roman en quelques semaines. Puis vient le temps des corrections et le moment où on se dit “bordel mais comment j’ai pu être fière de cette merde !”
    Alors la chose qui me permet de garder un peu confiance et foi en moi, de me dire que ça n’est pas grave si ça n’est pas parfait, qu’il faut se lancer, ce sont mes bêta-lectrices. Elles pointent les défauts certes, et ça m’aide beaucoup dans le travail de correction, mais elles croient en moi aussi et elles me rassurent dans les moments de doutes intenses ! Ce sont les meilleures alliées contre cette culpabilité et ce perfectionnisme insupportable.

    Au passage, je t’ai découverte sur YouTube et je suis vraiment ravie de pouvoir te lire aussi en blog ! Tes articles sont tops, tu abordés les choses simplement et avec humour, c’est génial !

    1. Lea Hendersen says:

      Tu as de la chance d’être entourée de relecteurs bienveillants ! C’est important d’avoir une team de gens qui te soutiennent et te corrigent!
      Je comprends ce que tu veux dire quand tu penses “Comment j’ai pu être fière de cette merde!” Ca m’est tellement arrivé, mais ça m’arrive de moins en moins. Plus j’écris, plus j’affine mon style et plus je suis fière de moi. Ca n’empêche pas que je continue de trouver des phrases ou des personnages qui me font hurler tellement ils sont nuls, mais c’est de plus en plus rare!
      Donc bon courage pour la suite. Le chômage, je sais ce que c’est, je suis passée par là, et j’y repasserai sans doute. C’est la vie 🙂

  4. Premièrement, “il y a des tas de gens qui préfèrent lire plutôt que de regarder des vidéos”, oui je confirme (le format vidéo m’insupporte et ne correspond pas du tout à mon mode de consommation d’internet, alors merci de continuer à écrire des articles ! 🙂

    Secondement, il est à méditer en quoi notre rapport à l’écriture est différent d’un autre art. Je me suis mis à la musique à peu près en même temps que l’écriture. Forcément, après un an ou deux d’instrument, tu arrives à faire quelques trucs, et d’autres non. Mais tu ne culpabilises pas, ça te semble normal de ne pas pouvoir donner de concerts publics tout de suite. Tu as conscience qu’il faut t’entraîner et apprendre encore. L’un des soucis avec l’écriture, en particulier en France, c’est cette culture, cette idée reçue que la qualité du texte vient “de nous”, que l’écriture ne s’apprend pas, que “tu as le talent ou pas”. Même si de façon raisonnable on sait que c’est faux, on l’a intégré comme ça quand même. Tant d’auteurs novices s’en veulent de ne pas écrire un chef d’oeuvre d’entrée de jeu ! Alors qu’avec la même expérience en musique, ils trouveraient tout à fait normal et *pas du tout culpabilisant* de se contenter de devoir jouer trois pauvres chansons un peu bancales. Danse, peinture, cuisine, ce que vous voulez : peut-être est-il bon de comparer sa pratique de l’écriture à d’autres activités pour prendre un peu de recul. C’est une piste…

    1. Lea Hendersen says:

      (j’ai envie de te faire des bisous)
      J’étais exactement en train de me poser la question quand j’ai vu ton commentaire. J’étais encore en train de me demander si c’était normal qu’après tout ce temps, j’ai encore l’impression d’être complètement nulle et mauvaise dans ce que je fais. La comparaison avec la musique est très juste. J’écoutais un podcast ce matin (Nouvelle Ecole) avec une danseuse étoile qui disait : il faut vingt ans pour devenir danseur étoile. Et pendant ce temps, nous autres petits auteurs, on se torture en disant qu’on n’est jamais assez bons alors que ça fait à peine un an ou deux qu’on a commencé à écrire.
      Je vais garder ton commentaire tout prêt de mon coeur pour les moments où je sentirai que je flanche encore.

      1. Personnellement, je me suis toujours considéré artisan plutôt qu’artiste, parce que derrière le terme “artisan” il y a la notion de “savoir-faire”. Ce truc que tu peaufines au fil des années, qui nécessite du temps, de la patience, de l’implication, et l’amour du détail et du travail bien fait. Un état d’esprit bien loin des génies créatifs ou des esprits torturés qu’on associe d’ordinaire aux artistes.
        (Et oui, tu peux me faire des bisous, c’est toujours bien les bisous 😉

    2. Lea Hendersen says:

      (j’ajoute juste que j’ai été voir ton blog que je ne connaissais même pas, [comme quoi, j’ai encore du boulot à faire pour dénicher des pépites comme celles-ci!] et je le trouve formidable !!!!)

      1. (Un grand merci ! Tu es la bienvenue là-bas quand tu veux :))

  5. Bonjour 🙂

    Doute, culpabilité, perfectionnisme et légitimité… En fait on se pose mille-et-une questions, ou plutôt mille-et-une barrières au cours de ce parcours du combattant.

    J’aime à dire que chaque histoire mérite de vivre, pourtant je ne suis pas exempt des sentiments que tu décris dans ce très bon article. Pour tout dire, ça fait un an que je suis « bloqué » avec mon premier roman : je le relis, le modifie, le corrige par-ci par-la, relis encore etc… Le cercle vicieux que chacun connait au moins une fois parce que justement ces questionnements apparaissent.

    Je me dis que cela fait partie du processus de création. Inévitablement, en écrivant nous sommes face à nous-mêmes. Si l’écriture consiste en ce fabuleux moment où tout est parfait, en passant à la correction nous devenons notre propre critique. Et comme pour tous les domaines de la vie, il n’y a pas plus mauvaise critique (dans le sens méchanceté) que nous-mêmes ! On exige toujours tellement de nous, on se met une pression de fou pour écrire le futur best-seller, devenir le prochain Stephen King ou la future JK Rowling. Concrètement en faisant ça on n’avance pas, au lieu de ressembler à ces personnes nous finissons par ressembler à ces chiens qui essayent de choper leurs queues : on tourne en rond bêtement et ça ne donne strictement rien.
    Après ce n’est pas totalement nocif de mettre la barre à une certaine hauteur. Avoir un objectif ça aide à progresser, mais souvent on met la barre tellement haut que même Hercule ne l’atteindrait pas. Du fait on se bloque, et de là naissent ces pensées parfois horribles sur nos œuvres. Et malheureusement c’est ainsi que certains textes, sans doute excellents, se retrouvent coincés sous une étagère parce que leurs créateurs n’auront pas trouvé le moyen de dépasser ces troubles.

    Parfois l’envie vient et on s’y remet, parfois elle n’est pas là et on n’avance pas. Il y a des gens capables de forcer la chose et d’autres non.
    Je pense que l’écriture c’est surtout un travail intérieur, et comme nous sommes tous différents les uns des autres, aucun travail ne peut être identique. C’est d’ailleurs pour ça qu’il n’existe aucune recette.

    Tout ça pour dire que c’est totalement normal d’avoir ces impressions et que la tâche consiste à simplement les dépasser.
    Mon blog est en ligne depuis un an, durant cette année j’ai discuté avec de nombreux auteurs et autrices, des gens qui débutent et d’autres qui ont déjà dix ou vingt livres de publiés. Pourtant je n’ai jamais vu une seule de ces personnes dire « ouais c’est facile. » Simplement parce qu’on en bave tous 😉

    Je vais conclure rapidement sur un petit conseil, parce que je dois être en train de monopoliser pas mal de place sur ton blog et d’ailleurs peut-être que les gens s’en fichent de ce que je raconte (mais ce n’est pas tellement grave, c’est écrit et publié, comme quoi on peut dépasser nos blocages;) ). Toute personne ayant envie de se lancer devrait lire « Écriture » de Stephen King. Il l’a écrit justement pour mettre en lumière l’envers du décor sur sa vie et son œuvre, ce que personne ne voit.
    Je trouve que ça fait pas mal relativiser de lire ce livre et de se dire qu’en fin de compte même si tu te nommes Stephen King tu passes par les mêmes étapes et galères que tout le monde 😉

    Sur ce, je rends l’antenne. Bon courage à tous et surtout : finissez vos œuvres, les gens ont envie de les lire !

  6. […] beaucoup écrit sur des sujets qui me tiennent à cœur, la motivation, la culpabilité, la dépression… Mais un sujet qui m’a longtemps tenu la jambe, c’est toujours le […]

  7. […] Le mythe de la surproductivité me tient particulièrement à coeur et ça faisait vraiment très longtemps que j’avais envie d’aborder ce problème sur mon blog. Parce que oui, pour moi, ça a été un problème. Pendant quelques années. Je l’ai mentionné ici : j’avais l’impression de ne jamais écrire assez et mes journées étaient rythmées par cette culpabilité. […]

  8. […] de l’importance d’avoir des objectifs. Avant, j’en avais pas. Et devinez quoi?! Je me rendais malade ! Soit je n’écrivais pas du tout, soit j’écrivais pendant des heures et à la fin, […]

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