Tambouille pour écrivain

Moi et mes lectures (et mon écriture)

Si vous écrivez, vous connaissez l’importance de la lecture.

J’ai toujours aimé lire, bien évidemment, et dans ma maison, il y a des livres dans chaque pièce (sauf la salle de bain, je n’ai jamais compris les gens qui lisaient aux toilettes.)

Mon rapport à la lecture

Petite, je lisais beaucoup. Jusqu’à ma puberté, j’ai bouffé des bouquins à n’en plus finir, souvent conseillés par ma maman dont lire des livres jeunesses était le travail (Merci, maman!!) Puis, j’ai eu 13 ans, j’ai commencé à m’intéresser aux garçons, à mes complexes et je n’ai plus lu jusqu’à mes vingt ans.
Bon j’exagère, mais je n’ai commencé à me consacrer véritablement à la lecture qu’en arrivant à la fac. Déjà, lire faisait partie de mon cursus universitaire, et j’ai même écrit deux mémoires, un sur la représentation des femmes dans la littérature érotique chinoise (j’ai quelques anecdotes bien croustillantes là-dessus pour ceux que ça intéresse!) et un autre sur les romans de Xinran, une autrice et journaliste chinoise.
(Oui, j’ai fait des études de chinois.)

Lire beaucoup et lire de tout

Quand j’ai commencé à écrire, je suis tombée sur des listes de conseils tout faits. L’un des principaux, en tête à tête avec le fameux “Il faut écrire tous les jours” c’était : “Il faut lire beaucoup.”

Dans son livre “Ecriture, mémoires d’un métier”, Stephen King nous raconte qu’il consacre deux à quatre heures par jour à la lecture. Dans les quelques interviews que j’ai pu trouver de George R.R. Martin, il dit qu’il faut lire et lire de tout.

Pour moi, la lecture et l’écriture sont intimement liées. Je trouve même que de lire fait partie du travail de l’écriture, ça fait partie de mes impératifs quotidiens.
Déjà, j’y trouve beaucoup d’inspiration. Les auteurs parlent parfois de vraiment tout et n’importe quoi. Partent d’un petit détail, une inspiration minuscule pour en faire des épopées incroyables.
Ensuite, j’aime étudier la façon dont sont travaillés les personnages, comment l’auteur fait pour qu’un protagoniste soit aimable ou détestable ou les deux à la fois.
C’est aussi une façon pour moi d’appliquer certains “savoirs théoriques” que j’ai pu ingurgiter en apprenant à écrire. Les arcs dramatiques, les points pivots des histoires, etc.

Plus que tout, ce que j’aime, c’est découvrir une plume, l’importance que certains auteurs accordent au rythme, au choix des mots ou à la façon dont ils découpent une histoire. En bref, la lecture est un oasis duquel on peut puiser inspiration, mais aussi un véritable savoir-faire.

Après, Stephen King lit jusqu’à 4 heures par jour. Autant dire que Jean-Michel King n’a clairement que ça à foutre?! Il a pas un boulot en 35h, ok. Mais il a pas des enfants? Du linge à repasser? Un rendez-vous avec son assureur?
Tout comme je déteste l’horrible adage “Pour être un vrai auteur, il faut écrire tous les jours.” Je déteste également le vieux : “Il faut lire énormément”

Lire, c’est aussi une question de plaisir. Et si je devais y consacrer quatre heures par jour, tous les jours, je pense que ça me gonflerait. Parfois, juste 5 ou 10 pages me permettent de me tenir à jour dans mes lecture, mais aussi d’avancer et de ne pas me dégoûter.

Lire ce qu’on aime

Une des raisons pour lesquelles j’ai arrêté de lire à l’adolescence, c’est parce que je me forçais à lire uniquement des pavés, des classiques, des grands livres écrits par des grands auteurs.
Alors, parfois, on tombe sur des pépites (Anna Karénine resta à jamais un de mes romans préférés, tout comme Jane Eyre ou le Maire de Casterbridge) et des fois, on se force à avaler un classique ultra chiant qu’il faudrait avoirlupoursaculturegénérale (Pauline de Dumas… Quelqu’un peut m’expliquer l’intérêt de ce bouquin?!) Je pensais que pour lire bien, il fallait lire en mode quali. Des romans de qualité.
Ben c’est des conneries.

La qualité c’est sujectif. Dans notre GRAND PAYS DE GRANDES LETTRES BIEN ELITISTES on va te regarder de haut si tu oses admettre que tu aimes Marc Lévy ou Musso ou que tu as toute la collection Harlequin chez toi. La qualité d’un livre ne s’exprime selon moi qu’en fonction des émotions qu’ils vont provoquer chez le lecteur. C’est tout. Dire que ça c’est de la littérature, et que tel autre auteur, ça n’en est pas, c’est typiquement le genre de discours qui me donne vraiment envie de faire de la castagne.

On peut lire de tout, et c’est ce que je fais, et c’est ce que je recommande. Je lis du classique, du polar, de l’imaginaire, de la fantasy, des romans contemporains et il m’arrive même de lire de la romance érotique (Ena L., si tu passes par là, sache que tu m’as convertie.)

Pourquoi je fais ça?

Déjà parce que c’est important de se diversifier. On n’est jamais une seule personne, surtout quand on écrit. On est 150 personnes en une seule et nos goûts diffèrent, changent avec l’âge. Aussi, parce que j’aime découvrir les plumes de certains auteurs.
Et surtout, je lis ce que j’aime.

J’en lis entre 30 et 40 par an, à savoir que ça pourrait être beaucoup plus, parce que je commence énormément de roman que je ne finis pas. Je ne suis pas du genre à me forcer si un roman me gonfle. La vie est trop courte pour terminer un livre qui ne nous anime pas.

(Quoi qu’il m’arrive de lire un livre. De le détester de toute mon âme. De gueuler sur mon mec en lui disant que ce livre est un scandale. C’est ce qui m’est arrivé avec Un Soir de décembre, de Delphine de Vigan.)

Comment j’organise mes les lectures (et mes relectures)

Eh bien je ne les organise pas. Je n’ai pas de PAL et quand je commence une lecture, je ne sais jamais ce que je vais lire ensuite. J’achète en général un livre à la fois, ou j’emprunte aussi beaucoup à la bibliothèque. Et quand je l’ai fini, je vais en chercher un autre. J’ai quelques lectures qui me font de l’œil, mais je me réserve la surprise. Chez moi, il n’y a aucun livre que je n’ai pas lu et qui attend son tour. Et ceux que qui ne sont pas lus sont juste des abandons qui finiront en boîte à livre ou dans ma bibliothèque municipale.

Je m’autorise aussi beaucoup de relectures. Vous savez ce que c’est quand vous avez tellement aimé un roman que vous pourriez le lire et le relire à l’infini? Eh bien, ça, c’est un de mes gros kiffs. Ce début d’année à étéchargé en relectures puisque j’ai relu tout la Passe-Miroir ainsi que la trilogie des stagiaires de Samantha Bailly.

Je crois fermement en le pouvoir de la relecture. Du bonheur de redécouvrir une oeuvre qu’on a adoré et qu’on a envie de lire avec un regard frais. Pour moi ce n’est pas une perte de temps alors que je pourrais découvrir quelque chose de nouveau, au contraire.

A la base, je lis… par amour de la lecture. Et oui, je suis frustrée de ne pas avoir déjà lu tous les livres du monde, de ne pas déjà tout savoir. J’écris aussi par amour de la lecture, mais surtout par amour des histoires.

Et vous, pourquoi vous lisez? Comment?

(16) Comments

  1. La Passe-Miroir, c’est clairement une série que je vais me relire encore et encore ! <3
    Sinon, je suis contente de lire ton avis sur la question. Moi aussi ça me gonfle l'idée de devoir lire certaines œuvres parce que ce sont des classiques et qu'il faut les avoir lus au moins une fois dans sa vie. Tout comme ça m'embête qu'on m'impose de sortir de la SFFF alors que je me désespère déjà de ne pas avoir le temps de lire tout ce qui s'y fait de merveilleux.
    En ce qui concernent mes habitudes de lecture, j'ai comme toi arrêté un long moment parce que je ne lisais plus le soir. Puis j'ai décidé de me remettre sérieusement à l'écriture, et donc logiquement à la lecture puisque que comme tu dis ça va ensemble. Je lis au moins une heure par jour grâce aux transports parisiens et je suis vraiment ravie d'avoir pu renouer avec cette activité ! Et c'est amusant, comme toi je me mets à repérer tout ce que j'ai ingurgité comme conseils d'écriture, genre la distance narrative, la structure du voyage du héros, l'utilisation excessive d'adverbes…

    Bref, ce commentaire est déjà trop long, j'en profite juste pour dire que je suis assidûment ton blog depuis de nombreux mois mais que je ne commente que maintenant, mea culpa. Keep up the good work ! 😀

    1. Lea Herbreteau says:

      Ça me fait VRAIMENT très plaisir parce qu’en écrivant cet article, je me suis dit : “Léa, ton article est chiant. Personne en aura rien à foutre.” et en fait si !!

      Comme toi, c’est l’envie d’écrire qui m’a fait me forcer à lire davantage. Il faut prendre le temps, c’est vrai. Se consacrer à son livre, se couper du monde. C’est une expérience à part, la lecture !

      Et jadoooooore La Passe Miroir. Le tome 2 est mon PRÉFÉRÉ, mais j’aime beaucoup moins les deux derniers.

      (et lire dans les transports en commun, c’est le moyen idéal pour moi de vomir mon petit déjeuner. Je suis une petite nature. Je devrais peut-être me mettre aux livres audio !!)

      1. C’est toujours intéressant pour un écrivain de lire l’expérience d’autres écrivains avec un champ de la littérature, que ce soit l’écriture ou la lecture. Enfin je trouve ! J’ai un faible pour les articles très personnels, ça doit être mon côté voyeur…
        Non mais le tome 2 de la Passe-Miroir <3 Je peux complètement comprendre ton avis sur les tomes 3 et 4, ils sont différents et partent dans une autre direction et atmosphère que les deux premiers. J'ai préféré la première partie aussi, mais Thorn a réussi à lui seul à me maintenir hypée jusqu'au bout #fangirl
        (C'est bien les livres audio ! Même si je préfère quand même avoir les mots sur la page pour mieux savourer la plume de l'auteur et analyser son processus. J'écoute des podcasts sur l'écriture quand je me sens barbouillée.)

        1. Lea Herbreteau says:

          Moi aussi, j’aime les articles personnels… Je suis un peu comme toi !!!
          Oui, Thorn… Quel personnage ! Mais j’étais surtout FASCINÉE par Farouk. De le voir disparaître dans les tomes 3 et 4 a considérablement fait baisser mon enthousiasme.

  2. Ahah je crois qu’on a tous “le pavé classique qu’il faut absolument lire au lycée et moi mon cauchemar ça été l’assommoir de Zola, je suis encore traumatisée par ce bouquin.
    Pareil, je n’ai pas vraiment de PAL et je ne sais jamais le prochain livre que je vais lire, je me dis juste “tiens et pourquoi pas celui-là ?” et je le fous dans mon sac. Je lis très lentement parce que je ne lis que dans le train et que je n’ai que 40min.
    Et tout comme toi je lis de tout, aussi bien de la fiction que de la non-fiction, du thriller, de la romance, du classique, du contemporain. Au final, pour les séries, les films c’est pareil je regarde de tout. Même en écriture, j’ai envie d’explorer différents genres parce que mes inspis sont multiples.

    J’aime lire et j’aime surtout tomber sur des histoires qui me bouleversent comme tout le monde, qui me font rire, pleurer. Et quand ça arrive, je me demande toujours pourquoi cette histoire m’a autant touchée.

    Merci pour ton article 🙂

    1. Lea Herbreteau says:

      Ah bah, moi qui voulais lire l’Assomoir… Hahaha! Nan mais il paraît que c’est hyper déprimant, je le lirai pas.

      Les séries et les films m’inspirent aussi énormément. Il y a une telle liberté dans le format série, j’aime surtout celles qui sont ultra réalistes. Je trouve que c’est un puits sans fond d’inspiration.

      Et tout comme toi, je suis parfois surprise par une lecture qui va me remuer sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi. C’est pour ça que je ne réfléchis pas trop avant de choisir un nouveau livre.
      Là, par exemple, je lis Le Discours de Fabrice Caro. On m’avait dit que c’était drôle, mais je trouve surtout ça très mélancolique et amer. Ça me fait beaucoup réfléchir.

  3. je lis “Autant en emporte le vent” parce que j’aime Scarlett et le rire sardonique de Rhett

    1. Lea Herbreteau says:

      Qui n’aime pas Scarlett ?

  4. Bonsoir Léa,

    Comme d’habitude, je suis d’accord avec toi du début à la fin, ça commence à faire flipper :)! Plus sérieusement, je lis de tout selon mon humeur, j’aime bien faire la belle avec des grands classiques même si j’avoue n’avoir jamais fini Proust que je devais étudier à la fac. Par contre, je me rappelle fort bien avoir dévoré le Comte de Monte Christo, sur le carrelage des chiottes au Pérou, à 5h du mat, pendant que mon cher et tendre ronflait allégrement dans la chambre. De même que pour les films, j’aime regarder de nombreux films d’auteur tchéco-hongrois d’origine coréen, mais je ne boude jamais un bon vieux Coup de foudre à Notting Hill… Les livres, c’est pareil, je peux très bien m’ennuyer dans un classique sublimement écrit et dévorer un livre dit plus léger. En fait, je ne me force pas, parfois, il suffit d’attendre un peu et reprendre la lecture pour l’apprécier, et quand ça ne veut vraiment pas, je passe à mon voisin 🙂 ! Belle journée à toi, de lecture, ou non ! Sabrina (qui commence à se mettre à la chronique, avec des pincettes 🙂 )

    1. Lea Herbreteau says:

      Mon grand-père m’avait parlé de Proust. Il a dit que c’était chiant à crever ^^
      Le Compte de Monte Christo fait partie de ces classiques qu’on dit vraiment très bon, alors … pourquoi pas!
      Et pour la petite anecdote (vu qu’on parle voyage!) J’ai lu Anna Karénine à l’aéroport de Moscou (lecture très locale!) alors que j’étais en transit de TREIZE LONGUES HEURES avant mon prochain vol. C’était mémorable.
      Et Coup de foudre à Notting Hill… mais j’adore ! Ma romance préférée, ça restera toujours Orgueil et Préjugés (mais j’avoue, j’aime bien Twilight aussi, là j’ai un peu honte…)

  5. Cyril Destoky says:

    Je me reconnais dans tellement de choses que tu dis, le passage sur King et le repassage m’a fait hurler de rire!
    Oui, la lecture doit rester un plaisir. C’est d’ailleurs le manque de plaisir des lectures scolaires qui en dégoûte beaucoup de jeunes.
    Comme toi, j’essaie de lire varié. Je connais quelques auteurs qui avalent plus de 50 livres par an, mais tous du même type, et je trouve ça limitant. Est-ce qu’on s’améliore vraiment si on dévore l’intégrale des Danièle Steel? De temps en temps, c’est intéressant de sortir de sa zone de confort pour découvrir de nouveaux horizons et pour apprendre des choses en tant qu’écrivain, comme tu le décris dans ton article.

    1. Lea Herbreteau says:

      Alors je peux pas te dire, parce que j’ai jamais lu de Daniele Steel. Mais peut-être un jour qui sait!
      C’est vrai que je lis de tout, mais j’avoue que je lis assez peu de fantasy pure. C’est vraiment moins mon genre, alors que j’adore découvrir de nouveaux univers.

  6. Oh, ton blog est tout changé !
    J’ai toujours beaucoup lu et je n’ai jamais fait d’obsession sur la qualité, puisque très vite mes passions se sont portées sur les contes, les mythologies, puis la révélation Harry Potter et le dévorage minutieux de fanfictions qui s’est ensuivi pendant la décennie suivante. Ce n’est qu’à la fin de mes études que j’ai commencé à me dire que ça serait bien de découvrir aussi des classiques. J’ai encore pas mal de rattrapage à faire dessus aujourd’hui. Il y en a que j’aime bien, voire beaucoup, d’autres qui me laissent relativement indifférente ou que je déteste (BEURK FRANKENSTEIN BEURK BEURK).
    En revanche, j’ai beaucoup de mal à abandonner un roman en cours de lecture. J’ai le souvenir de 2 livres concernés dans les 3 dernières années. Même Frankenstein je l’ai terminé. Si je me force, c’est souvent parce que j’en ai entendu du bien par ailleurs ou que quelqu’un de confiance me l’a prêté/conseillé et que je me dis que je vais bien finir par comprendre ce qui leur a tant plu. Et puis j’ai toujours envie d’avoir la fin de l’histoire, quand même. Donc je suis un peu dans le déni en me disant que je finirais bien un jour par lire tous ceux que j’ai envie de lire.

    J’ai une montagne de livres à lire parce que j’adore en acheter, les gens aiment bien m’en offrir, et je suis très sensible aux conseils de lecture que je trouve sur des blogs ou que des ami(e)s me donnent.

    Quand j’étais plus petite, je faisais beaucoup dans la relecture. J’ai arrêté de compter mes lectures d’Harry Potter après 10. Aujourd’hui j’ai plus de mal, justement à cause de cette PAL qui n’en finit pas. On m’y reprend encore parfois, mais c’est devenu très rare. En même temps, il y a assez peu de romans découverts récemment qui aient été de véritables coups de cœur. Ou alors ce sont des livres dont j’ai adoré l’histoire, mais une fois que je les ai terminés et que j’en connais le fin mot, la relecture a moins d’attrait.
    Ceux que j’aime relire, finalement, c’est ceux qui me plongent dans des univers que j’adore. Harry Potter, Jane Austen, Autant en Emporte le Vent, le Silmarillion… C’est un peu comme si je partais en voyage dans mes contrées préférées.
    D’ailleurs en ce moment j’ai bien envie de relire les romans de Robin Hobb. Le seul souci, c’est que ça représente 4 ou 5 trilogies ^^

    1. Lea Herbreteau says:

      Hahaha ! C’est marrant de voir à quel point on est différentes ! Je suis très sceptique de nature et je me méfie beaucoup des coups de coeur des autres : souvent, c’est une déception. J’essaie de me fier davantage à mon instinct. Et pourtant, je suis du genre ultra poussive : si j’ai aimé un livre, je vais forcer tous mes proches à le lire. Et s’ils n’aiment pas, je vais les juger de toute mon âme.
      Et comme je le disais : jamais je ne me force à finir un livre que je n’aime pas. On se fait déjà assez chier dans la vie avec des trucs qu’ont nous impose. Si en plus, je dois lire des livres qui m’agacent…
      Et je te rejoins COMPLÈTEMENT sur Frankenstein. Un livre pionnier, une pépite du genre… Mais c’est ultra chiant !!! Le monstre est assez intéressant, je trouve même s’il s’exprime drôlement bien pour un monstre fait à partir de cadavre et qu’on sait même pas comment qu’il a fait pour apprendre à parler ! Et Jean-Michel Frankenstein qui fait que chialer… Merci bien. Heureusement que je l’avais pas payé, sinon la radine en moi aurait hurlé !!!

  7. J’aime lire de tout et en toutes circonstances, en revanche je n’aime pas choisir. Trop de temps perdu à essayer de prendre une décision pour finir par acheter 4 livres dont 3 qui resteront un temps indéfini sur la table de nuit avant que je daigne les ouvrir. Donc, je prends les livres mis en avant à la bibliothèque, où je me laisse guider par mes libraires adorées. Et de temps en temps, histoire de me cultiver un peu, je choisis une grande Œuvre classique (après un Musso et un Levy à suivre, je soigne ma conscience littéraire comme je peux). Ainsi donc Anna Karénine attend patiemment son tour (ou mon courage) sur ma table de nuit, mais il y a 10 jours elle s’est fait coiffé au poteau par une œuvre magnifique conseillée par ma libraire: les contours des la Mélancolie. Ce livre est d’une perle, un livre qui fera surement partie de ceux que je relierai régulièrement. Je l’ai lu ou plutôt dévoré d’une traite, la boule au ventre, jusqu’à la dernière ligne où j’ai enfin recommencé à respirer. J’ai pleuré, beaucoup, et réfléchit encore davantage. Je crois que cette lecture restera à jamais un exutoire. Merci.

    1. Lea Herbreteau says:

      Oh.
      Je m’attendais pas du tout à ça en commençant la lecture de ce commentaire.
      Je sais même pas quoi dire, comme d’habitude quand on me parle de mon livre.
      Merci beaucoup pour ce très beau retour. Et merci d’être venue jusque sur mon blog pour me le dire avec ces jolis mots.
      Je suis assez émue.

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