Tambouille pour écrivain

Pourquoi j’ai choisi de tenter ma chance en maison d’édition

Vous ne rêviez pas d’en savoir davantage sur moi?
Eh bien, je l’ai fait ! J’écris un article pour vous raconter des trucs pas intéressants sur où j’en suis dans ma vie en ce moment.

NB : je dédie cet article à mon cher et tendre ami Héliodore, qui est aussi mon maître à penser, mon maître yoga, mon psy et mon fournisseur officiel d’olives noires (et de drogue) (je rigole, je prends pas de drogue, j’en ai pris une fois et je veux plus jamais en reprendre !)

Comme vous le savez, j’ai récemment écrit un livre. Et après, j’en ai fait rien du tout. Enfin, c’est pas tout à fait vrai.

J’ai écrit ce livre entre juin et juillet 2018. Quand il a été terminé, je l’ai laissé de côté jusqu’en octobre et j’ai commencé à le relire (plusieurs fois) à le corriger (plusieurs fois.) Et grâce au soutien de mon amoureux et de mon ami Héliodore, j’ai enfin eu le courage de trouver mes bêtas lecteurs.

A tous les bêtas lecteurs qui ont eu la gentillesse adorable de se proposer et de lire/critiquer mon livre, je crie un grand MERCI ! Votre soutien, vos mots gentils et vos critiques m’ont vraiment permis d’améliorer le manuscrit, alors vraiment, je vous kiffe.

Entre temps, il s’est passé ça :

  • j’ai trouvé du travail
  • j’ai fait une grosse rechute dans ma dépression.

Alors le travail, c’est bien, c’est cool. C’est un chouette travail.
Par contre, la dépression, c’était l’horreur. C’était vraiment un des pires épisodes que j’ai traversé. J’ai passé mes weekends enfermée, dans le noir, à regarder des vieux épisodes de Friends sur Netflix et à me demander quel était l’intérêt de vivre. Heureusement, ça n’a duré que deux semaines. Mon ami Héliodore m’a beaucoup aidée à m’en sortir.
Mon conseil pour ceux qui plongent, comme moi : faîtes-vous aider. Voyez un psy, un médecin, prenez des médicaments s’il le faut, appelez vos amis, harcelez-les, ne restez pas seul.e, faîtes du sport, méditez, et rappelez-vous que ce qui se passe dans votre tête, c’est pas ce qui se passe en vrai. Ce ne sont que des pensées.

Et surtout, mon ami Héliodore m’a fait un deal : il m’a dit qu’il me laissait un mois pour fignoler mon bouquin et trouver au moins 7 maisons d’édition auxquelles envoyer mon manuscrit.
Sinon, je lui devais 150€.

Et j’ai le bonheur de vous annoncer que mon bébé livre est enfin prêt à partir vers le grand monde. Parce que finalement, j’ai décidé de me tourner vers l’édition traditionnelle.

(et surtout, je n’ai eu à donner 150€ à personne)

Pourquoi?


Il faut savoir que j’y étais très réfractaire. Tous les mouvements #payetonauteur, la multiplication des auteurs hybrides qui préfèrent s’autoéditer plutôt que de travailler des éditeurs, les success story des écrivains autoédités, moi, ça me faisait clairement rêver.
Par ailleurs, avoir à affaire à une maison d’édition me gênait pour plusieurs raisons… Je suis gênée par l’idée de soumettre mon travail à un éditeur. Quelqu’un à qui je dois demander l’approbation pour diffuser mon travail. J’ai passé des mois à chercher du travail en 2018 à envoyer des lettres de motivations, des CVs, à passer des entretiens… A me faire étudier par des recruteurs, que là, je vous avouer que de devoir passer encore par cette étape de validation pour mon roman… Eh bien, ça me branchait pas de ouf.
Et vous me direz : “En auto édition, ou en ME, c’est toujours pareil : il te faut avant tout l’approbation des lecteurs !”

Je n’ai pas la sensation de devoir recevoir l’approbation d’une maison d’édition pour mon manuscrit. En vrai, mon livre, il déboite (dit-elle en toute modestie.) Il est drôle, il est émouvant, il parle d’amour, de dépression, de Plus Belle la Vie et aussi de Doctor Who. J’aime tous mes personnages, et oui, je suis fière de mon travail et je le revendique haut et fort.

Une autre chose qui me faisait pas du tout rêver, c’était… la rémunération. L’autre jour, sur Twitter, je suis tombée sur ça : (et ça m’a fait salement grincer des dents!)

HOLY.MOTHER.OF.FUCK.

Par contre, ce qui fait pencher la balance vers la maison d’édition traditionnelle, c’est… je suis une grosse flemmarde.


Enfin non, je travaille énormément, en vrai. Alors je vais étayer un peu mon propos.


Je n’ai pas envie de m’occuper de faire la couverture. De m’occuper de la diffusion. De m’occuper des promotions. Je serai ravie de le laisser à quelqu’un d’autre.
Et surtout, comme je suis sujette à des dépressions, il y a des moments où je suis juste incapable de travailler. Incapable. Je ne suis pas une wonderwoman qui casse les murs, quels que soient les obstacles. Je suis une personne, qui quand elle traverse une dépression, pense franchement que la mort est une bonne option. Et oui, j’ai besoin d’être prise par la main, parfois pour que les choses avancent.
Je sais pertinemment qu’une maison d’édition ne fait pas tout. Ce sera toujours mon boulot de m’occuper de mon marketing, de faire la promotion de mes sorties et sans doute de bien d’autres choses! Et en vrai, ça, c’est quelque chose que j’aime bien, j’aimerais garder un certain contrôle sur ce que je produis. Mais c’est aussi, je l’espère (et j’espère surtout ne pas être d’une naïveté affligeante) qu’un éditeur puisse aussi être quelqu’un qui conseille et qui aiguille. C’est pour cette raison que j’ai choisi des petites maisons d’édition et dont la philosophie et la ligne éditoriale me plaisait.
Alors pour ce premier roman, je vais passer par une maison d’édition. Du moins, je vais essayer.

Pour la suite, par contre, pourquoi ne pas moi-même devenir une hybride? Quelqu’un qui puisse faire vivre ses livres d’elle-même. J’aime l’idée de passer par l’auto édition, d’être entièrement responsable de ce travail là. De A à Z. De ne devoir mon succès ou mon échec qu’à moi-même.

J’espère que j’ai pris la bonne décision. L’avenir nous le dira. Mais je sais que c’est en prenant des décisions qu’on avance et qu’on peut maintenir la dépression à une distance raisonnable.

Voilà, j’ai bien raconté ma vie, et je ne sais pas quoi dire de plus. Vous pouvez vous aussi me raconter votre vie dans les commentaires. Vous savez que je kiffe ça !

(23) Comments

  1. Bravo à toi Léa, et j’adresse un très grand merci à Héliodore parce que ce serait vraiment, vraiment pourri au-delà des mots de ne plus pouvoir bavarder avec toi, lire tes articles et parler de livres <3
    Bravo pour ton nouveau job, j'espère qu'il te plaît plus que l'ancien !
    Tu peux nous dire à quelles maisons d'édition tu t'es adressée ? Je comprends tout à fait que tu aies hésité avec l'auto-édition, je pense que ça doit être une expérience assez extraordinaire de gérer son livre de A à Z. Mais ô combien fatigante. Et sans doute coûteuse, parce que faire une couverture, une correction professionnelle ou une maquette ça ne s'improvise pas et ça peut revenir cher de s'adresser à des free-lances.
    Donc les ME c'est bien aussi. Si tu trouves quelqu'un avec qui tu t'entends bien, ça sera comme avoir un bêta-lecteur de plus, il ne faut pas forcément le voir comme un méchant qui va contrôler ton texte et souligner ce qu'il aime pas au stylo rouge. Pour moi, en tout cas, ça a super bien fonctionné avec mon éditrice et les retours qu'elle m'a fait m'ont vraiment permis d'améliorer mon texte, et de progresser en tant qu'autrice. Je te souhaite de trouver la même chose !

    Et j'ai hââââte de lire ce fameux livre 🙂
    Bon courage et n'hésite pas à me passer un message si tu as besoin / envie de discuter

    1. Lea Hendersen says:

      Oui, mon taff est cool, je suis contente (et j’ai des horaires plutôt sympas!)
      Concernant l’auto-édition, j’avais aussi oublié l’aspect financier. C’est vrai que c’est assez coûteux de se lancer dans ce genre de process, et après trois mois de chômage, mes finances sont pas vraiment au beau fixe !
      C’est vrai que ce sont des retours d’expérience comme les tiens qui donnent aussi envie de confier son travail à une maison d’édition. J’espère vraiment trouver quelqu’un avec qui ça se passera bien.
      Pour ma liste de maisons d’édition, je pense carrément faire plusieurs articles sur le sujet. Avec des updates. Parce qu’en vrai, soit c’est moi qui sais pas chercher, soit il y a vraiment peu de retours détaillés sur des écrivains qui sont passés par là. J’en ai trouvé en anglais, mais le fonctionnement agent/maison d’édition est assez différent.
      Merci pour ton soutien, en tout cas. Je t’envoie un coeur.

      1. <3
        C'est vrai qu'il n'y a pas tant que ça de retours sur les ME – souvent les gens ne s'expriment que quand ça se passe mal, d'ailleurs …
        Je serai très intéressée de lire tes articles !

  2. Pfff décidément, chaque fois que je te lis, j’ai l’impression de m’entendre (ou me lire plutôt). Et cette fois ne fait pas exception. J’ai moi aussi gentiment replongé dans ma dépression ces dernières semaines. Et j’envisage aussi de passer par une ME finalement, pour les mêmes raisons que toi…Alors qu’au départ, je me dirigeais vers l’autoédition également…Déjà pour le côté rémunération, franchement révoltant en ME traditionnelle. Mais aussi à cause de cette crainte et ce manque de confiance en moi à l’idée de me faire lire par un éditeur. Pas sûre d’être assez solide pour encaisser les “Ton roman c’est de la merde” à répétition (même si je me doute qu’ils ne l’expriment pas comme ça 😅 Du moins j’espère). Sauf que là, après avoir perdu pied face à tout ce processus de production, sans parler des corrections qui me rendent dingue, et surtout l’envie d’avoir un œil pro qui me dira ce qui cloche dans mon roman et sur lequel je ne parviens pas à mettre le doigt, je vois de plus en plus l’intérêt de la ME…

    1. Lea Hendersen says:

      Je pense qu’on a été victimes des success stories des auto-édités. Et ça a l’air tellement simple : t’as qu’à mettre ton livre sur Amazon et attendre que les lecteurs débarquent.
      Alors que non, c’est quand même hyper compliqué. C’est chronophage, ça coûte de l’argent… C’est vrai que c’est un magnifique projet et je vois énormément de gens qui l’ont fait et que j’admire vraiment.
      Mais pour moi, en tout cas pour l’instant, je pense que non.
      Pour ta dépression, j’espère que ça va aller. Moi, je fais de l’EMDR et je me suis lancée dans le yoga. Mine de rien, la combinaison des deux m’aide bien. J’ai toujours des montées d’anxiété, mais bon… Ca va quand même mieux. Courage ! (hésite pas à m’écrire en MP si tu veux en parler!)

      1. C’est gentil merci 🙂 Peut-être à la prochaine rechute (je suis assez lucide pour savoir que ça arrivera encore), parce que là justement je commence à en avoir assez de m’appesantir sur le sujet. Je recommence à avoir envie de bouger et d’avancer et j’ai l’impression qu’en parler ne fait que me ramener à ça. Comme une ancre qui me cloue au fond du trou. Je ne force pas mon enthousiasme et je n’ai toujours pas vraiment repris le boulot. Mais j’essaye de ne plus ruminer sans cesse ou au contraire m’abrutir l’esprit des nuits entières devant Netflix…J’essaye juste de garder la tête hors de l’eau sans me mettre la pression, et petit à petit je finirai bien par reprendre mon roman 🙂

        1. Lea Hendersen says:

          Je pense que c’est une bonne démarche. Je fais pareil de mon côté… Je pense que je ne suis pas de ces auteurs pour qui l’écriture est thérapeutique. Je n’écris pas pour me soigner, j’écris parce que ça me rend heureuse. Et quand je suis pas heureuse, j’ai pas envie d’écrire.
          Bref, si tu veux m’écrire pour me parler de choses positives, tu peux aussi ! 😉

          1. Hehe merci c’est adorable 😄

  3. Une bonne ME aura un directeur littéraire qui te poussera à ton meilleur avec constructivité et bienveillance. C’est sage de t’adresser à des petites ME, elles semblent plus conviviales et humaines. Je vise les ME aussi, personnellement, mais j’ai un projet à quatre mains qu’on va tester en autoédition, de un parce que ça intéressera pas les ME (pas tant qu’on sera pas célèbre du moins XD ) et de deux, pour nous faire la main dans le domaine.
    L’important avant de signer ton contrat (on le souhaite) est de consulter des gens qui peuvent t’expliquer les clauses et les pièges. Ne signe pas seule, surtout, renseigne-toi un max!!

    1. Lea Hendersen says:

      C’est vrai qu’un éditeur aux remarques constructives, c’est un peu le rêve ! Je vous donnerai peut-être la liste des maisons que j’ai choisies, même si j’ai envie d’en chercher encore quelques unes.
      Quant à l’écriture à quatre mains, je trouve le projet BAD-ASS !!! Ca m’arrive d’en lire et j’adore le mélange des deux voix, les deux perspectives. Je trouve ça superbe. Et ça doit être une expérience d’écriture vraiment particulière ! Tu me dis quand ça sort (vous deviendrez célèbre, c’est sûr !) et je te/vous lirai avec plaisir !

  4. Je comprends ton hésitation, il y a tellement d’avantages et d’inconvénients pour chacun des deux modes de publication… Mais effectivement, passer par une maison d’édition ne t’engage pas pour toute ta carrière d’autrice, tu pourras toujours essayer l’autoédition plus tard si ça te fait envie.
    Je suis encore dans une phase de correction (la dernière j’espère), mais je pense essayer de trouver une ME. Ça ne me dérangerait pas d’abandonner une part de contrôle sur mon roman (surtout à des gens qui connaissent le métier mieux que moi), et effectivement, ça me parait être un boulot énorme si tu veux le faire proprement toi-même. Pour le moment, j’ai plus envie d’améliorer mon écriture que mes talents de mise en page par exemple^^. Le côté “jugement” des maisons d’édition me fait peur aussi (j’ai tendance à culpabiliser à mort dès qu’on me fait remarquer que ce que j’ai fait n’est pas parfait). D’un autre côté, avoir l’approbation de professionnels a aussi quelque chose de rassurant : si je m’auto-éditais, j’aurais peur de publier un roman qui ne serait pas d’une qualité suffisante, si une ME me publie, ça m’ôterait ce doute… Quitte à m’auto-éditer ensuite (si j’ai le courage^^)
    Bon courage pour combattre ta dépression, c’est incroyable de faire tout ce que tu fais dans cette situation ! Tu as raison, c’est super important de trouver de l’aide (même si ça peut être incroyablement difficile…), et surtout trouver quelqu’un qui t’écoute réellement. Hier j’ai pu accompagner mon compagnon pour son tout premier rendez-vous chez un psychiatre, et je suis tellement heureuse qu’il ait réussi à y aller et que ce soit bien passé…
    En tout cas, bravo à toi, bon courage avec les ME, et surtout tout plein de nounours et de chatons pour t’encourager^^
    (Et je suis très curieuse de lire ce livre aussi !)

    1. Lea Hendersen says:

      J’adore les chatons, alors merci beaucoup !
      Je suis contente de lire des réactions comme les tiennes, j’avais pas envie de créer un clivage autoédition=nul, édition traditionnelle=bien. Les deux ont des gros défauts, et les deux ont d’énormes qualités. Chacun y trouve son compte. Pour l’instant, je ne me sens pas de porter de multiples casquettes : éditeur, correcteur, distributeur, marketeur, illustrateur, etc. C’est grisant, pourtant. Envisager d’être tout ça à la fois et tout mener d’une seule main. En fait, j’ai envie d’être aidée, et au final, je suis contente de ma décision. Même si rien n’est joué pour l’instant !
      Et je comprends ce que tu dis dans l’idée d’être parfaite. J’ai un peu ce syndrome de la bonne élève : il faut tout faire bien ! Mais de bosser dans la communication a calmé un peu mon perfectionniste : il y a toujours quelqu’un pour te dire que ton boulot ne convient pas. Au bout d’un moment, ça endurcit.
      Pour ton conjoint, je comprends. Il y a un an, mon copain a vécu un événement assez difficile et il aura fallu du temps, mais j’ai aussi réussi à le faire aller voir quelqu’un pour l’aider. Ca ne règle pas tout, mais c’est toujours un début. Courage à toi et à lui !! Des coeurs !!

  5. Ouiiiii un nouvel article ! ^^

    Déjà courage à ceux/celles qui passent par ces phases dépressives. Je ne l’ai jamais (je touche du bois) expérimenté directement mais certains de mes proches le sont et c’est douloureux, compliqué aussi de l’extérieur de savoir quoi/comment faire pour aider, le sentiment de ne pas servir à grand chose, d’avoir envie d’aider sans savoir comment s’y prendre. Te lire permet de voir que, oui, c’est important et ça a un impact d’être là et d’essayer. Alors pour ça merci.
    Pour ce qui est de l’édition, je suis encore en plein questionnement c’est pas évident comme décision je trouve. Une personne (je ne sais plus qui …) sur Insta parlait du rejet de certaines maisons d’édition d’auteurs auto-édités… Pour rajouter de la complexité à la chose. Clairement l’auto édition demande un boulot considérable, un investissement personnel et financier dans aucune certitude du résultat. Plus je me renseigne sur les deux aspects,plus je trouve ça difficile de trancher à cause justement des nombreux pour et contre des deux côtés.

    1. Lea Hendersen says:

      Non, c’est pas évident, comme décision. J’ai vraiment pris des mois avant de me décider. Ce qui a fait pencher la balance, c’est clairement l’idée que : je ne suis pas certaine d’être prête psychologiquement à y arriver seule. Et mieux encore, j’ai réussi à m’endurcir assez pour accepter d’être (lourdement) critiquée par une tierce personne.
      Mais tu as encore le temps de te décider, et je pense qu’il vaut mieux prendre du recul, du temps, se renseigner et rassembler des témoignages. Mais choisir, c’est pas renoncer toute sa vie. Ca peut aussi dépendre du genre de livre que tu écris, par exemple ! Je suis sûre que tu vas prendre la bonne décision, celle qui te convient et qui conviendra à ton travail. Mille coeurs pour toi.

  6. Je te souhaite le meilleur Léa pour ton livre. Je ne doute pas que ça ira, tu écris des articles merveilleux. 🙂

    Une énorme bise à toi!

    1. Lea Hendersen says:

      J’ai envie de te faire des câlins !!!

      1. ahhaha Il faut que je pense à te complimenter plus souvent XD

        En tout cas, je croise les doigts très forts pour toi. Tu es la bienvenue sur le blog si tu veux faire la promo de ton livre, tout ça, tout ça 😉

        parce que bon Lea Hendersen ça sonne avec Jk. Rowling, non? 😉

        1. Lea Hendersen says:

          C’est presque la même chose en effet ! Même s’il est possible que je veuille garder mon vrai nom de famille (spoiler, Hendersen n’est pas du tout mon vrai nom, j’ai un nom vendéen bien beauf que j’assume pas du tout!!)
          Et merci pour la proposition, je te renvoie la pareille !

  7. J’ai fait le cheminement inverse, je crois. Je n’ai jamais envisagé que les ME, pour être publiée, parce que j’avais ce besoin (maladif, sans doute) de reconnaissance de professionnel.le.s. Or, au final, ce sont quand même les lectrices et lecteurs, qui comptent.
    J’ai collaboré (j’utilise ce verbe à dessein, ce ne sont pas mes “patrons”) avec plusieurs ME (des petites structures), j’ai cessé avec certaines pour diverses raisons, et, au bout du compte, j’envisage l’AE. Parce que la reconnaissance, je l’ai eue, et qu’enfin, je me dis que je vaux quelque chose en tant qu’autrice. Et parce que les romans que je voudrais publier en AE ne rentrent pas du tout dans un genre littéraire défini, et ils sont donc difficiles à caser en édition traditionnelle.

    1. Lea Hendersen says:

      J’ai aussi ce problème avec certains textes qui n’ont pas de genre littéraire très clair. De mon côté, le côté auteur hybride qui s’auto édite et qui passe aussi par des maisons d’édition me parle beaucoup. Peut-être que ça sera mon choix, à l’avenir. En tout cas, je te souhaite vraiment que ça marche ! C’est beaucoup d’énergie et tu as tous mes encouragements !

      1. Ce côté hybride me plaît aussi, je dois dire.
        Oui, c’est beaucoup d’énergie, heureusement, j’ai pu profiter de deux semaines au calme cet été pour bien travailler sur trois romans, faire les couvertures, et trouver une dizaine de bêtas.
        Merci ! De même pour toi, si tu décides un jour de te lancer. =)

  8. […] j’ai décidé de chercher une maison d’édition pour mon livre, j’ai écrit cet article dans mon blog dans lequel j’ai dit : je vais tenir un journal de bord de mes recherches et le publier ici. […]

  9. […] le savez sans doute, j’ai publié mon premier roman chez Calmann-Lévy. C’était une expérience incroyable, et de magnifiques rencontres. Je m’estime extrêmement […]

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