Tambouille pour écrivain

J’ai fini un manuscrit (ma vie, mon œuvre)

Disclaimer, ceci est un article de la chonchonnerie. Je suis fatiguée et chonchon, alors voilà… je râle.

J’ai fini mon manuscrit !
Ouais, donc en voyant le titre, vous l’auriez jamais deviné, mais ouais, je suis l’heureuse maman d’un manuscrit terminé et corrigé. Corrigé juste deux fois, donc je vais devoir repasser dessus encore environ 250 fois avant d’être sûre que ça va.

Il y a trois ans maintenant que j’ai voulu me mettre sérieusement à l’écriture. Ça a pas été une partie de plaisir, parce que je suis une grande idéaliste et j’ai pensé au début (naïvement) que je pouvais écrire simplement par la voie miraculeuse de l’inspiration. Ensuite, j’ai cru (naïvement) qu’avec une méthode claire et précise, je pourrais écrire trois romans par an.
Donc, j’ai écrit en tout quatre manuscrits en trois ans. Un que j’ai complètement foutu au placard, parce que bon, c’était le premier, et ça parlait de mon ex, et personne ne veut entendre parler de mon ex. Un autre que j’adore mais qu’en vrai, je sais pas trop de quoi il parle, je suis juste amoureuse de mes personnages principaux. Un autre dont j’adore l’ambiance, mais là, pareil, je sais pas trop ce que j’ai essayé de faire.
Et le dernier, c’est une idée de roman qui m’est venue comme une claque en pleine gueule. J’ai eu l’idée un soir, et j’ai fait “Mais… mais ouais!” et je l’ai écrit en moins de deux mois, comme une furie, sans faire de plan, sans savoir trop comment ça allait finir. Et je l’ai écrit en me disant que ça finirait encore au placard, alors qu’en vrai… bah c’est le seul projet viable que j’ai.

Alors bon pour la petite histoire, je suis presque deg.

Parce que ce roman que j’ai terminé et qui est viable, c’est celui que j’ai écrit à l’arrache totale. En me laissant porter par mes idées. Il est plutôt court (136 pages format Word.) Zéro plan, zéro fiche personnage, le truc m’est arrivé sans que je puisse l’expliquer. Alors que les autres romans, tous les autres, je me suis saignée à écrire comme une malade mentale pour ne même pas réussir à les mener à terme. J’avais l’impression d’être un chien qui cherche à se mordre la queue, alors j’ai préféré complètement abandonner. D’ailleurs, j’ai écrit un long texte sur l’abandon d’un manuscrit, dîtes-moi si ça vous brancherait de le lire.

Ecrire ce bouquin, ça m’a permi de dire des choses que je crevais d’envie de dire. Parce que ça parle de… dépression !
La dépression c’est chouette. Des fois, je crois que j’en suis sortie, et des fois, vers deux heures du matin pendant que je dors pas, je me dis : “Mais quel est le sens de la VIE?” et j’envisage de rester enfermée dans ma mezzanine jusqu’à ce que la mort vienne. Problème d’occidentale riche (je suis pas riche, je suis au chômage depuis un mois, ma vie est un peu pérave, là.)
Mais bon, je voulais dire : ce bouquin, je l’adore, parce qu’il traite de dépression et que je l’ai écrit avec zéro filtre. J’ai écrit comme ça me venait, et c’était tellement bon. J’ai vu une structure émerger (+1), des personnages s’affiner (++1) et surtout, si je voulais parler de sujets graves en y mettant des tas de gros mots et des blagues de cul, je le faisais. Plutôt que de me triturer le crâne en me disant : dois-je suivre les 150 000 principes sur l’écriture que j’ai lus sur internet ou dans les bouquins ? je prenais mon PC, et je tapais. Et quand j’en avais marre d’écrire, je me roulais en boule devant Netflix.

En fait, j’aime ce roman, parce que je me suis ENFIN délestée de toutes les règles d’écriture que je suivais depuis des plombes en attendant le manuscrit PARFAIT.

Bon, et maintenant?

Donc, maintenant, topo sur ma vie.
Je suis au chômage, ma conseillère Pole Emploi m’a dit : mais vous voulez faire quoi de votre vie?
(je l’ai regardée droit dans les yeux en me disant: bah quoi, connasse, tu veux me faire pleurer, c’est ça?!)
J’ai pas d’idée de nouveau projet pour l’instant, les écrivains qui manquent d’imagination, ça vous paraît pas être ultra méga triste?!
Et je contemple mon manuscrit que j’aime, que je sais d’où c’est qu’il sort, en me demandant : what’s next?

Alors, déjà je l’ai fait relire. Je l’ai envoyée à ma cousine, parce que c’est elle qui m’a inspirée cette histoire. Elle a kiffé, mais c’est ma cousine, mon âme soeur, alors son avis, c’est pas qu’il compte pas, mais il est pas objectif.
Je l’ai envoyé à la mère d’un pote qui a bossé dans l’édition et qui s’est gentiment porté volontaire pour le lire. Elle a kiffé, elle employé le mot “superbe” pour le qualifier et ma première pensée, ça a été : “Elle est folle, elle raconte n’importe quoi, elle veut juste être sympa.”
Et là, je vais faire quoi?
Mon copain, mes potes, ils me disent : bah envoie-le à une maison d’édition. Et moi je me dis : mais l’autoédition, alors?
Et ils me répondent : “Nan mais nan, l’autoédition, c’est en dernier recours, c’est de la merde.”
Alors comment leur expliquer, à mes chers (rares) amis, que l’autoédition, c’est PAS du dernier recours, que c’est un vrai choix d’autoentrepreneur, un statut d’auteur indépendant. Et qu’en plus, ça permet de mieux gagner sa vie et d’être bah… indépendant.

Alors je fouille l’internet mondial à la recherche de réponse. Que faire, bordel de merde?! Alors les articles “Maison d’édition vs Autoédition”, il y en a partout. Et ils disent tous la même chose : l’autoédition, trop sympa paillette, t’es mieux payé, et tu peux percer, mais attention, la réputation est toute naze. Et l’édition traditionnelle : impossible de percer, mais c’est mieux diffusé et le PRESTIGE.

Alors bon, super les copains, je suis pas avancée. Mais j’arrête pas de me dire : mais Léon (mes copains m’appellent Léon) tu vas avoir trente ans, t’es en-dessous du seuil de pauvreté malgré ton bac+5, tes cheveux sont trop long et tu te nourris beaucoup trop de patates rissolées, tu vas faire quoi de ta vie?! Il faut avancer, faut faire vivre ton écriture ! C’est ton ambition ultime !

Donc, pas de réponse, pour l’instant. De toute façon, je suis pas complètement teuteu, hein, je sais qu’il existe pas de réponse idéale, et surtout, je sais aussi que j’ai besoin d’autres retours sur mon manuscrit avant d’en faire quoi que ce soit. (D’ailleurs, petit appel du pied, mes lapins, si vous voulez vous ambiancer pour lire mon manuscrit et me donner des retours en échange de ma gratitude éternelle, envoyez-moi un petit message : lea.hendersen@gmail.com)

Voilà, j’ai fini de chonchonner. Si vous voulez, vous pouvez dire dans les commentaires ce qui vous fait chonchonner aussi, je serai bien contente de vous lire. Ou juste dire coucou.

Crédit photo : (on s’en fout)

(23) Comments

  1. OH MAIS TROP BIEN FÉLICITATIONS !!!!
    Je comprends ta frustration d’avoir écrit ce texte presque “trop facilement”, mais tu ne penses pas que c’est justement tout le travail que tu as fait sur les précédents qui t’a aidée à aller aussi vite ? Bien sûr, le fait de parler d’un sujet personnel que tu connais très bien a dû jouer un grand rôle aussi, mais je suis persuadée que tous les conseils dont tu t’es gavée jusqu’à en étouffer et les rejeter, eh bien, sans doute qu’ils se sont un peu infusés dans ton écriture quand même. Et que ça t’a permis de faire émerger une structure et des personnages intéressants. Non ? Donc ne va pas penser que tout ton travail précédent a été inutile ou serait sans valeur, tout ça c’est une montagne que tu construis pierre par pierre, même si le sommet paraît tout petit par rapport à ce qu’il y a dessous.

    Concernant l’auto-édition, je n’y connais pas grand-chose et je ne m’y suis pas essayée. L’avertissement que je te donnerais, c’est qu’il faut être soi-même auteur-correcteur-éditeur-maquettiste-graphiste-illustrateur-commercial-marketeux-diffuseur. ça fait beaucoup de casquettes si tu veux faire les choses bien – ce n’est pas pour rien qu’il y a autant d’intermédiaires dans l’édition classique, finalement 😉 Je pense qu’il faut avoir en tête que ça représente beaucoup de travail de s’auto-éditer, et des compétences qu’on n’a pas forcément à la base. Ou sinon tu payes des gens pour t’aider (mais ça peut revenir cher), ou tu trouves de gentils bénévoles qui s’y connaissent et sont prêts à t’aider. Dans tous les cas, si tu veux produire quelque chose de qualité, ça ne se fera pas en claquant des doigts.

    Concernant l’édition classique, effectivement je pense que les grandes maisons sont un peu inaccessibles, mais pourquoi pas les plus petites ? Il y en a des centaines, et celles qui sont moins connues sont sûrement plus ouvertes que les autres et plus disponibles pour leurs auteurs.

    (Je suis partante pour le lire, ton manuscrit, je suis très curieuse de le découvrir ! En revanche je garantis pas d’être très rapide)

    1. Lea Hendersen says:

      Tu as assez raison, je me suis assez fait la réflexion pendant que j’écrivais. Je me disais : y a des trucs que j’ai compris, maintenant. La structure est apparue assez naturellement (Merci “Save the cat” de Blake Snyder!!!) et pour ça, je suis assez fière.

      Je prends bien ton avertissement au sérieux, et j’arrête pas d’y penser. Sur le papier, c’est joli de dire “Ouaaaais, je suis entrepreuneuuuuse et auteur indépendaaaante.” Mais le travail derrière le statut me paraît terrifiant. Cela dit, pourquoi pas… Je verrai avec ma conseillère Pole Emploi, elle va me radier direct!

  2. Quand on envisage (même un tout petit peu) de gagner sa vie avec l’écriture, il faut réaliser une chose : que ce n’est pas l’écriture des livres qui rapporte l’argent, c’est la vente de ces livres. Donc il ne faut pas se demander si on a envie de continuer à écrire et de ne faire que ça tout le temps. Il faut se demander justement si on est prêt à *ne pas* faire ça tout le temps et si on est prêt à faire toutes les activités annexes que réclame le fait de vouloir gagner de l’argent avec des livres (du démarchage, de la com, des salons, des déplacements, des dédicaces, de la présence intensive sur les RS, etc.). Vivre de sa plume, c’est ça, qu’on soit indépendant ou édité de façon traditionnelle. Dans les deux cas, il faut aimer ça (moi, par exemple, je déteste :)).

    1. Lea Hendersen says:

      Je suis toujours contente de voir tes commentaires parce que tu es toujours très pragmatique et très direct. Un jour, je t’inviterai chez moi (j’ai du café/thé/rooibos bio et 100% zéro déchet) et tu me feras des leçons de vie parce que j’en ai besoin.
      Sans rire, ton commentaire est très pertinent. Quand j’écrivais au début, j’étais tellement idéaliste, et je suis contente d’être descendue de mon nuage et de me poser des questions plus terre à terre sur : comment faire vivre mes livres. Merci pour ton commentaires, en tout cas.

      1. En grand amateur de café, je ne refuse jamais les invitations sur ce thème. Quant aux leçons de vie, “les conseilleurs ne sont pas les payeurs”, comme on dit : j’invite souvent les gens à se poser des questions, mais à chacun sa route. Je souhaite la tienne pleine de réussites dans ce que tu entreprendras ! 🙂

  3. Super contente de te lire à nouveau ici et bravo pour avoir bouclé ton manuscrit ! J’aime comment tu racontes ton parcours – non pas que je me réjouisse de tes malheurs hein mais c’est tellement direct, très réel 🙂
    Moi aussi j’ai peur quand les gens me disent “tu veux faire quoi dans la vie ?” euuuuh je cherche encore, snif. (contexte : bientôt 26 ans et toujours chez mes parents)
    En tout cas le sujet de ton manuscrit m’intéresse car j’aime bien les sujets graves avec des gros mots ^^
    Sur ce, bonne continuation à toi et je te souhaite de trouver tes réponses pour ta mission de vie 🙂

    1. Lea Hendersen says:

      Désolée pour ton contexte, moi je squatte chez mon mec, et je suis pas sur le bail, je peux me faire expulser dès qu’il en marre de moi, hahaha! (mais il en aura jamais marre, je mets des filtres d’amour dans son chocolat chaud le matin) Donc niveau précarité, c’est pas mal aussi !
      Si tu veux lire, n’hésite pas à m’envoyer un petit mail pour qu’on en discute, ça me ferait plaisir et flipper ! Et j’espère que tout va bien aussi pour toi et tes projets!

  4. Bravo!

    Sache que quelle que soit la manière dont ton tu décideras de sortir ton livre, il entrera forcément en ma possession en échange d’une certaine somme d’argent versée à plus ou moins de personnes en fonction de leur degré d’implication dans sa création mais si possible surtout à toi parce que ça me paraît plus équitable, et que je le lirai avec plaisir parce que je suis convaincu que les meilleurs textes sont ceux qui viennent du cœur et qui n’obéissent qu’à leurs propres règles et que du coup ton histoire va forcément être chouette!

    (Cette phrase est beaucoup trop longue et manque clairement de virgules, mais j’espère ainsi t’avoir communiqué un peu de mon enthousiasme!)

    Cela dit, je ne me sens pas encore vraiment légitime pour donner des retours de lecture, alors je laisse cette tâche à des personnes plus avisées!

    Bon courage pour la suite! 🙂

    1. Lea Hendersen says:

      AHAHAHAHA !!! Alors ta phrase hyper longue et sans virgule m’a fait rire. Ca m’a rappelée quand mes petits neveux essaient de faire une phrase infinie parce qu’ils sont super excités pour t’expliquer des trucs que tu comprends pas. Mais merci beaucoup énormément pour ton soutien, et j’espère que toi aussi tu gères tous tes projets de ton côté!

  5. Félicitations !!
    Envoyer valser toutes les règles et faire ce que j’aime je crois que c’est ma partie préférée, ça me soulage de toutes mes angoisses ^^
    Pour le choix entre l’édition traditionnelle et l’auto-édition, c’est vraiment personnel, des deux côtés il y a des avantages et des inconvénients, à toi de voir lesquels te correspondent 🙂 Bon courage en tout cas, et plein de bonnes ondes !

    1. Lea Hendersen says:

      Merci beaucoup ! Je crois que j’ai réussi à envoyer chier les règles parce que justement… je les ai apprises par coeur. J’aime à me dire (mais j’ai peut-être tort) que maintenant que je les connais, je peux les travailler à ma sauce. Mais je trouve ça hyper prétentieux de ma part !
      Pleins de bonnes ondes aussi (et je vais aller traîner sur ton blog!!!) 🙂

      1. Je ne trouve pas ça prétentieux du tout, les règles sont utiles mais pas absolues 🙂

  6. Hello ! Je découvre tout juste ton blog (il est archi tard, je dois prendre un train aux aurores demain, qui a deux pouces et refuse de fermer l’oeil :👍 👍 oui j’ai deux pouces gauches kestuvafer.)

    J’ai beaucoup ri avec cet article, et je crois que même si je n’ai jamais terminé un seul manuscrit (à part une tripotée de nouvelles plus ou moins dignes d’intérêt), je le comprends. Si en plus, le tien parle de dépression, je crois que je serais très motivée à l’idée de le lire, pour ce que peut valoir mon petit avis de meuf dépressive et anxieuse.
    Il faut que je pense à t’envoyer ce mail et éplucher le reste de ton blog après la digestion de toute cette bouffe de Noël.
    *merci les post-it*

    1. Lea Hendersen says:

      Merciii !!! J’ai bien ri à ton commentaire aussi, avoir deux pouces gauches, je trouve ça très frais comme difformité !!!
      Envoie-moi un mail quand tu veux et on fera des blagues de dépressives et d’anxiété !

    2. Lea Hendersen says:

      Et tes nouvelles ont l’air trop cool !!!

  7. Tout d’abord, félicitations!!! Ce que tu dis de l’écriture me parle beaucoup; ça me confirme qu’en écriture, il n’y a pas de règles et que chaque manuscrit est une toute nouvelle aventure… Surtout quand on varie les styles et/ou les genres.
    Sinon, je ne suis pas d’accord avec Stéphane. J’ai créé ma ME il y a 6 ans, j’ai édité plus de cent titres et je m’autoédite aujourd’hui. Et pour gagner sa vie, être prolifique est probablement l’avantage n° 1, bien loin devant toute promo que tu pourrais faire. Je peux t’écrire à ce sujet si cela t’intéresse.
    J’adorerais pour ma part être capable de ne rien faire qu’écrire; ma carrière s’en porterait sûrement mieux! J’aurais 2 bouquins publiés au lieu d’un et donc le double de ventes et d’argent dans mon compte en banque… Mais je suis paresseuse et j’aime lire (et commenter) des blogs comme le tien ou publier des trucs inutiles sur les RS au lieu de bosser…

    1. Lea Hendersen says:

      J’ai bien reçu ton mail, et c’est assez drôle, parce que j’avais été traîner sur ton blog il y a peu et je le trouvais vraiment pas mal ! Je te réponds dans la journée parce que ça me branche grave d’avoir tes retours ! (je suis procrastinatrice aussi, alors loooooin de moi l’idée de te juger !!!)

  8. Merci pour cet article et les liens qui s’y trouvent. Je te souhaite de réussir. Et d’envoyer balader Pôle emploi un jour… J’ai visionné tes vidéos, elles sont fraîches, enthousiastes et surtout pertinentes. Je me souhaite de réussir à écrire un truc abouti un jour… Et si je n’y arrive pas ce ne sera pas gave. Ecrire est déjà un plaisir en soi.

    1. Lea Hendersen says:

      Je te souhaite aussi vraiment très fort de réussir à écrire quelque chose d’abouti !! Et oui, écrire est déjà un plaisir en soi, j’ai tendance à l’oublier, mais ma psy me le rappelle souvent. Merci encore pour tous tes gentils commentaires, y compris sous ma vidéo !!!

  9. Félicitations ! C’est bien que tu aies pu t’affranchir des règles. J’étais pareil quand j’ai commencé à écrire, je me disais qu’il fallait absolument que mon roman fasse tant de mots, qu’il fallait que je décrive à outrance. Du coup, mon écriture n’était pas du tout fluide et certains passages étaient plus une corvée qu’autre chose. Je t’envoie un mail de ce pas pour lire ton roman si ce n’est pas trop tard.
    Hâte de te lire

    1. Lea Hendersen says:

      Mail bien reçu et j’ai répondu !
      C’est vrai que c’est un tel soulagement de sortir des sentiers battus pour se créer son propre chemin. Maintenant quand j’écris, je me sens quand même plus libre. D’où l’importance de développer son propre savoir-faire, d’apprendre à écrire avec sa voix… Mais c’est un long cheminement, je pense. Je n’aurais pas réussi si je n’avais pas écrit au préalable des centaines et des centaines de pages qui ne serviront peut-être jamais à rien !

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