Tambouille pour écrivain

Pourquoi j’aime plus les plans

Bon alors pour commencer : non, je pense pas que les plans c’est nul. Ni que les gens qui font des plans sont des cacas. C’est juste moi. J’aime plus les plans.

J’ai commencé ma chaîne Youtube avec des vidéos sur comment faire des plans pour son livre. Parce qu’en vrai, à l’époque, j’y croyais dur comme fer. C’était ça le secret de la réussite. Si j’avais toujours échoué à écrire des livres jusqu’au bout, c’était juste à cause de ça. A cause de manque de plan.

Bon, en fait, non. Les gens qui font pas de plans et qui écrivent de chouettes livres, ça existe aussi.

N’allons pas faire de distinction entre jardinier et architecte, de très bons articles sur le sujet ont envahi la toile, et je n’ai pas le mérite d’avoir quoi que ce soit de plus à dire.

Voilà ce que moi j’ai appris.

La technique et l’instinct

Alors je ne vais pas vous la faire à l’envers : je pense et je crois de toute mon âme qu’on peut apprendre à écrire. Je pense même qu’on se le doit. Que c’est essentiel et absolument passionnant. Disséquer des constructions d’histoire et apprendre comment émerge une structure. Je me suis régalée à lire des livres sur la questions et vais continuer de le faire.
Parce que même si j’ai beaucoup appris, je vais probablement continuer très longtemps.

Mais j’ai remarqué un truc… Au bout d’un moment, quand on avale ce genre de connaissances, on finit par développer un savoir-faire.
J’irai presque jusqu’à dire son propre savoir-faire.

Comme les pâtissiers qui apprennent et qui développent leurs propres gâteaux signatures.

Je le confonds presque avec un instinct, parce qu’à force d’essayer de comprendre comment on écrit une histoire, j’ai fini par y arriver. Des structures et des points pivots m’apparaissent plus naturellement quand j’écris, je vois se dérouler des “causes à effet” beaucoup plus facilement. Je sais aussi noter les endroits plus flottants dans mes récits, les révélations qui n’en sont pas, des personnages qui n’évoluent pas vraiment. 

En gros, j’ai fini par prendre la confiance (il était temps, me direz-vous!) Par réaliser que maintenant je savais assez de choses pour me permettre de me lancer sans parachute.

Faire le plan avec dix lignes sur une feuille A4

Là, (attention grosse annonce!) je bosse sur un nouveau projet. Après des mois de désert créatif, j’ai enfin une histoire, une idée qui me colle à la peau, qui m’émeut … et qui, j’en suis ravie, est assez ambitieuse. Quand j’ai commencé à prendre des notes en vrac, ou à imaginer mes personnages, je me suis vraiment demandée : est-ce que je vais faire un plan?

Et la réponse m’est apparue très simplement : non.
Non, j’ai pas envie. Merci.

J’avais envie d’écrire, maintenant. C’est un sentiment qu’on connaît tous, ce moment où l’urgence reprend le dessus. Il faut qu’on écrive, là, tout de suite, dans la minute. Mais il faut savoir laisser grandir son idée, la laisser fermenter. Alors quand je prenais des notes, j’ai pensé que je ne devais pas non plus faire n’importe quoi.

Donc j’ai pris un papier et j’ai fait ça :

le plan de l’extrême



J’ai inséré les grands points de l’intrigue pour les voir plus clairement, apprécier les rapports de cause à effet et puis… C’est tout !

Pour ce faire, je me suis basée sur la méthode “Save the cat” de Blake Snyder. Mais si vous avez la flemme de le lire, je vous recommande l’article de Narration et Caféine (excellent article, une très bonne synthèse du livre, d’ailleurs je trouve que l’auteur de “Save the Cat” est INSUPPORTABLE, il se la pète de ouf, et il n’y a que ses suggestions de structure qui en vaillent la peine, donc allez sur le blog de Martin, claquez pas 12 balles dans ce livre.)

Les corrections

Alors, je fais mon saut dans le vide. Après tout, ça a marché une fois, alors pourquoi pas une deuxième?
Pour être tout à fait honnête, j’exploite aussi une technique qui est de tenir une sorte de journal de bord quand j’écris.
Tout le monde sait à quel point c’est insupportable quand on relit son manuscrit et qu’on réalise que tout part en couille à chaque page. Je veux m’éviter ça un maximum à la correction.

  • Avant chaque session, j’écris en quelques mots quelle(s) scène(s) je m’apprête à écrire, voire ce que j’aimerais voir apparaître dans un chapitre entier. Cela me permet d’avoir les idées au clair avant d’écrire et de faire un peu le tri. Mais j’en dis le moins possible histoire de laisser de la place à ma créativité.
  • Après chaque session, je prends le temps de noter ce que j’ai écrit pour le mettre en perspective avec le reste de l’histoire. Cela permet de voir si la cohérence est toujous présente dans le récit et d’avoir une sorte de fiche de route pour la suite. Je sais ce que j’ai déjà dit et ce qu’il serait inutile de répéter
  • (et inutile de dire que ça m’a donné une excellente excuse pour m’acheter un tout nouveau carnet Paperblank!)

Donc, en quelque sorte, mon plan existe, mais il se crée au fur et à mesure que j’avance.

Découvrir son histoire

Se faire spoiler sa propre histoire, c’est quand même la lose. Ces derniers temps, j’avais envie d’écrire et en essayant de faire le plan, j’ai perdu toute flamme. En fait, à essayer de deviner la trame dans les détails, je m’ennuyais. Après, je vous l’accorde, peut-être que l’histoire était pas terrible. Mais en vrai, je pense que ça m’a vaccinée. 

En fait, ça me cassait presque le moral de décortiquer une idée comme ça. J’avais envie de la découvrir, de la laisser naître, de voir apparaître les personnages, l’ambiance. De créer mes symboles tels qu’ils me viennent.

Et vous, vous faîtes des plans?

(23) Comments

  1. J’essaie de faire un plan pour la toute première fois de ma vie, et… Je dois dire que c’est pas super concluant pour le moment. Planifier m’effraie, j’ai rarement autant cette sensation de n’avoir rien d’intéressant à dire que quand je dois le planifier (c’était déjà le cas pour mes dissertations de philo d’ailleurs). J’essaie, parce que cette histoire est complexe et que je ne veux pas me foirer cette fois… Mais j’ai comme l’impression de ne pas lui faire justice ? C’est très étrange…

    1. Lea Hendersen says:

      Si tu veux mon avis, ça ressemble jamais à ce qu’on croyait au début. L’idée de rendre justice à une idée, c’est assez vaste. Parfois, il faut simplement beaucoup de temps avant de trouver ce qu’on cherchait. Ou alors des fois, on essaie quelque chose, c’est pas ce qu’on avait en tête à la base, mais ça marche quand même.
      Et puis, si tu te foires, c’est pas grave, tu peux toujours recommencer… 🙂

  2. Hey salut ! *meuf qui revient d’entre les morts*

    Chouette article -comme toujours !- qui me fait bien plaisir ~

    Quand j’étais petite (mon dieu ça commence comme une histoire chiante) je faisais des plans de ouf. C’était même des “chapitrages” super précis… qui ne servaient à rien parce que dès que je les avais achevé, bah je ne ressentais plus le besoin d’écrire l’histoire en question. Donc non, depuis longtemps, j’ai compris que les plans ce n’étaient pas fait pour moi. Du moins, pas avant le premier jet.
    Cela dit je fonctionne par rapport à une structure. Pas les structures “conventionnelles” qu’on présente ou qu’on ne présente plus dans les bouquins d’aide à l’écriture et au scénario ou autre. Une structure propre à l’histoire que je veux raconter, que j’élabore autour d’une question : comment est-ce que je peux et dois raconter cette histoire ? Quelle forme lui donner pour qu’elle se déploie ?
    Pour mon projet actuel, j’ai établi des axes et des limites, mais pas forcément des évènements. Ce sont plutôt des thèmes que je titre et nomme, et une fois titrés et nommés ils deviennent des “entités chapitres” qui vont guider mon premier jet. Et c’est quand j’écris que les évènements, les actes et les gestes de mes personnages se mettent finalement en place et que je les découvre. Du coup, ma préparation ressemble un peu à une galerie dans un musée, ou chaque tableau est une image, un titre évocateur et un thème qui engendre un chapitre.

    Par contre, je pense qu’à l’étape de la réécriture, après la découverte, certaines méthodes de planification peuvent être bénéfiques pour réagencer et réorganiser l’histoire. J’aime bien utiliser la méthode des post-it pour ça.

    1. Lea Hendersen says:

      C’est tout l’inverse pour moi.
      Quand j’étais petite (début d’histoire chiante aussi!) je ne faisais aucun plan. Et ça me portait vraiment préjudice parce que je n’arrivais pas à aller jusqu’au bout. Ou alors avec beaucoup de détours et de difficultés!
      Ton idée est vraiment sympa, j’ai hâte de voir ce que ça va donner. Je pense pas que je serai capable de faire ça. Même si je bave d’admiration devant les auteurs qui arrivent à associer un thème par chapitre pour créer une plus grande cohérence. Ca me laisse sans voix !

  3. Je me reconnais assez bien dans tout ce que tu dis…Pendant longtemps j’étais persuadée qu’il fallait faire THE plan, préparé pendant de longues semaines, avec tous les détails de l’intrigue bien rôdés et bien millimétrés comme on peut le voir dans certains ouvrages de narratologie / dramaturgie. Sauf que bah non. Pour moi, ça ne fonctionne pas du tout. Si je me plante devant une feuille blanche pour réfléchir à un plan, rien ne vient…Au pire, un début de squelette émerge, mais complètement bancal. Je me suis accrochée néanmoins à cette idée qu’il fallait un foutu plan pour écrire, et avec ça j’ai pondu mon premier manuscrit…Achevé, certes, mais totalement nul et incohérent. Pour le deuxième, j’ai compris la leçon : bye bye le plan, et bonjour l’organisation mesurée. Je fais un peu comme toi, je réfléchis avant d’écrire, pour donner une ligne directive à mon chapitre, savoir où je vais. Et c’est tout. Bien sûr, la structure est bancale quand j’écris le premier jet, mais je préfère revoir tout ça au moment de la réécriture. Ca fait du bien de se détacher des idées reçues…:)

    1. Lea Hendersen says:

      C’est pareil pour moi. En essayant de faire un plan, je me retrouvais avec une histoire soit trop bancale, soit trop conventionnelle. Ca faisait presque plan de dissertation à la fac, et je t’avoue que ça tue un peu le “bordel” que j’aime tant la création (et dans ma vie en général.)
      Et comme tu le dis, un premier jet est un premier jet. C’est souvent dans tous les sens, mais aussi à ça que servent les corrections !

  4. Puisque tout le monde y va de son témoignage, voici le mien.

    Pour le roman que j’écris en ce moment, j’ai fait un plan, mais en commençant l’écriture, je me suis rendu compte qu’il était grossièrement insuffisant. En plus, des scènes qui fonctionnaient dans le plan étaient des catastrophes une fois écrite. J’ai lancé des campagnes de réécriture alors que la rédaction n’était pas terminé. J’en suis à la cinquième révision alors qu”il manque encore des chapitres à la fin.

    Bref, pour un long roman avec plein de pages, énormément de personnages qui ont tous des arcs narratifs, des lieux innombrables et trois narrateurs différents, je recommande de prendre le temps de faire un plan détaillé.

    1. Lea Hendersen says:

      Evidemment, tout dépend de ce qu’on écrit. Et de toute façon, je pense que les vrais “jardiniers” qui partent sans aucune ligne directrice sont très très rares. De mon côté, je sais à peu près où je vais et ce que je veux dire. C’est simplement que je ne prends pas le temps de le rédiger, je le garde en tête et j’espère que ça ne disparaisse pas de ma mémoire.
      Pour un projet ambitieux comme le tien, faire un plan paraît être une bonne initiative, mais encore une fois, chacun voit midi à sa porte 🙂

  5. Oh ben ça c’est marrant! Littéralement hier j’ai acheté 2k to 10k et dedans l’écrivaine dit qu’elle fait la même technique de faire un petit plan/résumé avant chaque session.Non seulement ca t’évite de passer du temps à rien faire devant ton doc mais elle ça lui a permit d’écrire plus. A essayer.

    1. Lea Hendersen says:

      Carrément ! Je vous ferai un petit point sur cette technique quand j’aurai un peu plus de bouteille !

  6. Impossible pour moi de ne pas commenter sur ce coup : hey, moi je suis à fond sur les plans !
    🙂
    C’est marrant de voir comment les auteurs sont faits. De mon côté, c’est une nature profonde : j’ai toujours aimé planifier, et pas qu’en écriture. J’ai une formation de responsable qualité et de gestion de projets : on ne se refait pas. En vérité il m’a fallu longtemps pour simplement *admettre* qu’il était *possible* d’écrire un bon livre sans plan. Et même si aujourd’hui j’en suis persuadé (Stephen King ou Ursula Le Guin sont des purs jardiniers, par exemple), je ne comprends toujours pas comment vous faites, vous les auteurs sans plan. C’est un peu de la magie, ça me fascine.
    Bref.
    De mon côté, j’y passe du temps (deux à trois mois de travail pour un roman), et le résultat est un découpage quasiment en scène à scène, avec des commentaires de mise en scène ou d’ambiance. Quand j’en parle avec des jardiniers, ils me disent tous la même chose (et quelqu’un l’a déjà dit dans tes commentaires) : “ah mais moi une fois que j’ai fait le plan, je perds tout intérêt pour l’histoire, je n’ai plus envie de l’écrire”. Il va sans dire que ce n’est pas mon cas. À mon oreille ça sonne aussi étrange que : “maintenant que j’ai fait les plans de ma maison, je n’ai plus envie de la construire” ou “maintenant que j’ai la recette, je n’ai plus envie d’avoir ce plat dans mon assiette”. Mon plan devient au contraire ma motivation, et il me fixe un objectif clair, à savoir “faire en sorte que cette histoire existe vraiment”. Et ça me booste.
    Les jardiniers ont besoin d’emprunter le chemin pour savoir où il mène, les architectes ont besoin de savoir où ils vont pour choisir leur chemin. Les deux sont, au fond, très logiques. C’est juste qu’on n’est pas tous câblés pareil. Et pour avoir tenté d’enseigner (en vain) ma façon de faire à des auteurs jardiniers pourtant très motivés, je pense que ce n’est pas une question de “choix”. C’est vraiment une nature, et il vaut mieux ne pas aller contre la sienne si on veut parvenir à quelque chose de vraiment bien.
    À chacun sa voie du stylo.

    1. Lea Hendersen says:

      Je saaais que tu aimes les plans, j’avais d’ailleurs adoré ton article “double interview” avec Leslie (oui, j’ai lu quasiment TOUT ton blog, je ne laisse jamais de commentaire parce que je suis un monstre qui garde ses compliments pour elle au lieu de les partager, mais en vrai, j’aime beaucoup ton travail!) C’était vraiment passionnant et ça donnait presque envie de faire des plans. Cette façon que tu avais d’en parler avait l’air presque miraculeuse : faire un plan méticuleux, où tout est calculé à l’avance me paraît être d’une immense aide pour rédiger un roman. Je dois avouer que lorsque j’ai un plan sous la main, ça m’aide à savoir où je vais. Le souci, c’est de prendre le temps de le rédiger sans se rendre malade.
      Je sais que certains auteurs adorent faire des plans, que c’est exactement là que leur créativité se réveillent. De mon côté, je suis loin d’être quelqu’un d’organisé, même je fantasme l’être un jour. Mais j’ai une sorte de vision long terme pour mes histoires. Je sais ce que j’ai envie d’écrire, surtout, je veux prévoir une fin. Si je n’ai pas de point d’arrivée, je m’éparpille et la rédaction peut devenir très longue, voire infinie !
      Après, je n’ai pas écrit cet article pour prétendre qu’il existe un bon moyen de le faire, au contraire. Toutes mes pérégrinations dans l’écriture m’ont bien appris une chose : il n’existe aucune règles, chacun comme il veut/peut.

  7. Jennifer says:

    J’aime beaucoup cet article car, personnellement, je suis quelqu’un de très méticuleuse sauf quand j’écris.
    J’écris comme ça vient et parfois, je me perds un peu dans mes idées.
    On m’a toujours encouragée à faire un plan de mon histoire avant même de commencer à écrire et c’est très difficile quand tu ne fonctionne pas du tout comme ça.
    J’aime bien améliorer mon histoire au fur et à mesure et j’ai l’impression qu’avec un plan, je ne peux pas rajouter des éléments. Ça me perturbe…
    En revanche, je vais tenter le journal de bord. Ça pourrait me permettre de voir où j’en suis dans mon histoire ☺

    1. Lea Hendersen says:

      Alors moi, je ne suis ni méticuleuse dans la vraie vie, ni dans l’écriture ! Donc c’est le fouillis partout… Courage pour la méthode du journal de bord, tu me diras comment ça se passe pour toi !

  8. Avant, je me lançais sans préparation aucune. Mais vraiment aucune. Ça a plutôt bien fonctionné, mais avec mes derniers romans, plus complexes au niveau de la construction, j’ai testé le plan. Enfin, “plan”, c’est un bien grand mot.
    Je note toutes les idées qui me viennent dans un carnet, je les compile, les rature, crée des personnages, indique des moments clés, bref, c’est un vrai foutoir. Ensuite, sur Scrivener, j’utilise les petites fiches pour construire le roman, chapitre par chapitre, avec une petite ligne du contenu pour chacun, sans vraiment savoir ce que je vais écrire, en réalité. J’ai la ligne directrice, mais souvent, certaines scènes ou certains personnages prennent une autre direction, et j’adapte, au fur et à mesure de la rédaction.

    1. Lea Hendersen says:

      C’est marrant que tu parles de Scrivener, j’en entends beaucoup de bien, y compris pour les rédactions de plan. Il paraît que ça rend tout beaucoup plus simple. Mais quand j’ai téléchargé la version d’essai sur mon ordinateur, j’étais complètement perdu.
      En tout cas, ta méthode est très intéressante. Une ligne directrice, mais assez de marge pour se permettre d’écrire ce qu’on veut. Ca me paraît être un très bon entre-deux.

      1. Je travaille sur Scrivener depuis mon avant-dernier roman. Ensuite, pour les relectures, je passe sur Word.

  9. bonjour,
    j’ai posté un commentaire (enfin je crois) sur le mauvais article ( moi la génie du web ), donc si vous lisez un commentaire qui n’a aucun rapport avec l’article sur les fiches de personnages, c’est que je me suis trompé. S’il y en a aucun, c’est que j’ai imaginé l’avoir envoyé alors que je l’ai pas fait ( erreur habituelle ).

    1. Lea Hendersen says:

      Je l’ai vu, pas de souci (par contre, il faut pas me vouvoyer, ça fendille mon coeur de petit lapin!)

  10. Il y a quelques années, je faisais une sorte de planche de BD où je résumais dans chaque case en quelques phrases les différentes phases et changement dans mon histoire. Je les coloriais d’une certaine couleur pour chaque point de vue et j’accompagnais chaque petits résumé par un dessin que je griffonnais à la va-vite . J”ai fait comme ça jusqu’au jour où je suis sortie de ma caverne et je me suis mise à lire des articles de blogs qui mentionnait que sans plan détaillé ou tableau, écrire était presque impossible. J’ai tout essayé ; les post-it, les tableaux, les synopsys de travail, la méthode flocon, etc.. Rien ne m’emballait et je m’étais mis en tête qu’il fallait OBLIGATOIREMENT faire un plan. Quand j’ai réussi à complétement me décourager, j’ai repris la technique du début car c’est celle qui m’est venue instinctivement, avant que je lise quoi que ce soit sur Internet.

    1. Lea Hendersen says:

      J’ai fini par faire pareil ^^
      Personnellement, j’ai fini par me résoudre, j’écris quatre lignes qui représentent mes entrées/sorties des trois actes… et j’écris à l’arrache. Je me dis qu’on verra bien. Et en général, ça marche!

  11. […] Le fait de préparer un plan me fatigue d’avance et j’ai trop envie d’écrire. Alors, j’écris au fil de l’eau et sans plan. Pour moi, ça fonctionne […]

  12. Pour moi, un plan, c’est essentiel dans le processus d’écriture, sinon, tout par en sucette et je perds l’inspiration. Mais attention, pas que ! Il y a aussi les personnages, l’univers et (évidemment), l’arc narratif.

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