Tambouille pour écrivain

Je sors un deuxième roman (et je suis une autrice hybride)

Si vous me suivez sur les réseaux ou sur YouTube, vous savez peut-être que je publie mon deuxième roman là, genre, demain.

J’ai un peu délaissé mon blog, à tort, sans doute, mais j’avais envie d’explorer de nouveaux horizons. Notamment, ma chaîne YouTube qui s’est bien développée en 2021 (Vlog d’écriture : 1000 mots en 30 minutes ou encore : Les phrases que t’en peux plus d’entendre) et mon compte Instagram.

Et une autre de mes priorités, c’était bien entendu d’écrire un roman et de l’auto publier. Ça a été toute une aventure et je suis extrêmement fière de dire que j’ai tenu bon et à force de persévérance, j’ai réussi à finaliser la publication de mon premier roman auto-édité !

Pourquoi l’auto édition après une première publication en ME ?

Vous le savez sans doute, j’ai publié mon premier roman chez Calmann-Lévy. C’était une expérience incroyable, et de magnifiques rencontres. Je m’estime extrêmement chanceuse et flattée que pour mon tout premier roman, j’ai eu la chance de trouver une belle maison d’édition comme celle-ci.

D’ailleurs, mon choix de l’auto édition ne vient pas s’inscrire en contradiction avec Calmann-Lévy, et n’implique pas non plus que je ne travaillerai plus avec une maison d’édition.

L’autoédition, c’est un test. Et c’était aussi peut-être un engagement presque politique en tant qu’autrice.

Pourquoi ? Parce que comme vous tous, je m’intéresse à la rémunération des auteurs (on est les moins bien payés de toute la chaîne du livre) au manque de considération des auteurs, au rapport incroyablement déséquilibré entre tous ces différents acteurs. Je m’intéresse aussi à l’élitisme ambiant à « ça, c’est de la vraie littérature, ça, ça n’en est pas ».

En bref, il y a quelques mois, j’ai commencé à me dire que je n’étais pas certaine de vouloir poursuivre dans l’édition traditionnelle. Pour l’instant.

J’en avais marre de me dire que ma carrière dépendait du feu vert de ma maison d’édition si je voulais publier des romans. Je voulais que les choses aillent plus vite. Je voulais reprendre le contrôle de ma carrière d’autrice et avoir la possibilité de changer radicalement de cap si j’en avais envie.

Et je voulais aussi gagner mieux ma vie. Pour huit mois de travail (rédaction + corrections successives) pour Les Contours de la Mélancolie, j’ai gagné l’équivalent d’un mois de salaire avec mon à-valoir. Et bien sûr, c’est plus que ce que gagnent beaucoup d’auteurs (surtout des primo auteurs) mais ça en dit long sur la rémunération des auteurs.

Et vais confesser quelque chose, et c’est quelque chose qui me pèse énormément. Quand j’ai signé mon contrat chez Calmann-Lévy, je leur ai cédé les droits d’exploitation de mon roman. A vie. Je ne les récupèrerai jamais (sauf action en justice). Or, quelques semaines après, le covid débarquait. Les librairies fermaient, toutes mes séances de dédicace étaient annulées. Mon livre, comme beaucoup d’autres n’a pas pu rencontrer son public et cela a eu un impact terrible sur mes ventes.

Un livre connaît une durée de vie de 3 à 6 semaines en librairie. Avec le confinement, ça a été encore pire.

Aujourd’hui, mon livre n’est plus édité, il en reste sans doute quelques exemplaires dans certaines librairies de France et il est toujours disponible en e-book. Mais c’est tout. Sinon, il n’existe plus vraiment.

Je ne blâme pas ma ME pour ça (qui a sans doute aussi beaucoup souffert de cette situation). Je me demande juste : à quoi ça sert d’avoir donné mes droits à vie, si c’est pour n’en faire rien du tout aujourd’hui ?

Vous allez me dire « C’est le jeu » or, ce jeu-là, je suis pas certaine d’avoir envie d’y jouer.

C’est là que l’auto édition est venue sincèrement me titiller. J’ai commencé à regarder plus en détail comment ça fonctionne (et croyez-moi, c’est très vaste ! un simple article de blog ne suffirait pas à vous expliquer tous les tenants et les aboutissants du truc !)

Mais j’y ai vu des avantages qui m’ont tout de suite frappée : j’allais pouvoir conserver les droits de mon roman (ne cédez JAMAIS vos droits comme ça en claquant des doigts, jamais), meilleure rémunération, durée de vie du livre beaucoup plus longue, etc.

Au-delà de ça, je crois que j’avais besoin de vivre cette expérience. Cette nouvelle façon de vivre l’écriture et l’édition. Devenir autrice-entrepreneure

Devenir autrice hybride… de romance !

Eh bien là, c’est très simple : parce que j’adore les histoires d’amour. J’adore le love, j’adore quand deux personnages se trouvent, tombent amoureux, que ça bouleverse leur vie. J’adore les tropes de la romance, j’adore les comédies romantiques. Et ça s’est retrouvé exacerbé par les confinements à répétition pendant lesquels je me suis mise à en lire énormement.

Ça me remontait le moral de consommer ce genre de roman. C’était plus léger et plus agréable que ce qui se passait dans la vraie vie et ça m’a donné envie d’en écrire.

L’autoédition m’a aussi libérée de quelque chose que j’avais depuis que j’avais publié mon roman : l’impression que pour être un véritable auteur, il fallait écrire des romans importants. Qui abordaient des sujets importants, durs, politiques. Non. Je suis une véritable autrice quand j’écris de la romance, au même titre que toutes les autrices de romance, ou tout autre « sous-genre »

Presque une histoire d’amour

Bon, et du coup, le roman, ça parle de quoi ?!

Déjà, ça s’appelle Presque une histoire d’amour. Et c’est le premier roman d’un série de trois où je raconte les histoires de trois amies : Dina, Théa et Hermine. Le tome 1 suit l’histoire de Dina, et c’est une comédie romantique avec un peu de drama (sinon, c’est pas drôle !)

Lire des romances, ça m’a rendue heureuse. Et je voulais participer à donner un peu de bonheur autour de moi en écrivant des histoires qui rendront, je l’espère, mes lecteurs heureux.

Dina est une autrice de 25 ans. Elle adore les monstres, les sorcières et Sailor Moon. Le jour, elle est guide dans un musée d’art. Et la nuit, elle écrit des romances érotiques un peu bizarres (ou elle va boire des coups, ça arrive aussi !) C’est sûr, c’est une femme mûre et indépendante.

D’ailleurs, ça se confirme quand elle retrouve Tonio, son amour perdu. Le responsable RH aux plus belles fesses de toute la Bretagne : Dina est prête à tout pour le reconquérir.

Ou presque tout.

Parce qu’il y a les soirées avec les copines, l’écriture de son nouveau roman, un mystérieux bonhomme en poncho qui la suit dans la rue, et surtout, Alistair, son meilleur ami qui lui aussi essaie de trouver la perle rare à coups de rendez-vous Tinder ratés.

Tonio, il est beau et il sent bon. C’est bien gentil, mais est-ce que c’est avec ça qu’on construit une histoire d’amour ? Ou est-ce que c’est avec celui qu’on n’avait pas vu venir et qui fait dérailler tout ce que Dina prenait pour acquis ?

Dina commence à comprendre que l’amour, le vrai, est sous son nez. Encore faut-il regarder au bon endroit…

Couverture : Fox Graphisme

Si vous voulez découvrir le premier chapitre, vous pouvez cliquer ici.

Merci encore à tous mes abonnés qui me suivent dans toute cette aventure. Je vous kiffe. Royalement.

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