Tambouille pour écrivain

Tout arrêter… et tout recommencer

Cet article était à l’origine une de mes newsletter.

Après avoir écrit Presque une histoire d’amour, je n’avais qu’une envie, c’était d’écrire la suite. Et après avoir écrit la suite, je n’avais qu’une envie, c’était d’écrire la suite de la suite 🤩

J’en étais rendue là, au tome 3, le petit dernier de ma trilogie. J’avais écrit la première scène et j’étais bien fière de moi, à me trouver si géniale et si créative. Donc, j’ai enchaîné mon tome 3, l’histoire d’Hermine. Et sauf qu’arrivée à peu près 35 000 mots (c’est-à-dire : beaucoup de mots, c’est-à-dire, plus de la moitié de tous les mots), je me suis dit : mais c’est vraiment de la méga méga méga merde, tout ce que j’ai fait.

Et ça l’était. C’était vraiment tout nul.

La preuve : je rechignais à me mettre au travail tous les jours. Je ne pensais jamais à mon histoire, alors que d’habitude, quand je travaille sur un texte, j’y pense en permanence. Ça m’accompagne du matin au soir, et j’ai qu’une hâte, c’est de pouvoir m’y mettre. Là, l’histoire d’Hermine — qui est un personnage que j’aime tellement !! — j’en avais rien à faire.

Donc, j’ai tout arrêté et j’ai balancé mon manuscrit à la corbeille.

Sauf les 1500 premiers mots que je trouvais très cool.

Je sais que quand on écrit, on écrit beaucoup pour rien. On écrit des livres entiers qui ne seront jamais publiés. Parfois, on se loupe sur deux ou trois chapitres mais ça se rectifie.

Pourtant, j’avais jamais écrit la moitié d’un bouquin avant de décider de le jeter.

Et sans regret en plus. Au contraire, je suis ravie, je suis soulagée.

La version 2 que j’ai à l’esprit, elle sera cent fois mieux que ce que j’ai écrit avant.

Parfois, on a beau sentir qu’on va pas dans la bonne direction, on continue. Pas parce qu’on est débile, mais parce que c’est trop douloureux de regarder la vérité en face et qu’on préfère foncer dans le tas. Ça fait partie du processus.

Peut-être que je vais trop vite, quand j’écris. Que je me suis précipitée. Mais moi, j’adore écrire vite. J’adore aller vite, j’adore foncer dans le tas, ne pas réfléchir à chaque mot que j’écris, faire réagir mes personnages de la manière la plus spontanée possible.

C’est cette urgence qui me donne une profonde sensation de liberté.

Alors oui, quand on fonctionne comme ça, il est possible de se retrouver avec des manuscrits entiers bons à jeter à la poubelle.

Heureusement l’expérience m’aura appris deux choses :

1- C’est ok de balancer ses manuscrits à la poubelle (ça fait de la place pour de plus belles choses)

2- Il faut toujours se rappeler de quelle histoire on a envie d’écrire.

Parce que moi, j’écrivais une histoire que j’avais plus envie d’écrire. Qui m’ennuyait. Et c’est quand j’ai demandé de l’aide à ma copine Astrid que j’ai compris que j’allais droit dans le mur avec mon histoire toute pourrie.

Donc, je reprends à zéro, même si je garde la même deadline (vais-je être capable d’écrire un manuscrit pour mi-avril… ? on va espérer que oui) Il le faut bien parce que j’aimerais beaucoup le sortir pour cet été. Alors on va dire que c’est mon challenge de printemps ! 🌻

L’instant actu

En attendant, le tome 2 qui suit les aventure de Théa est de retour entre les mains de ma correctrice et je vais bientôt commencer à travailler sur la couverture ! Il n’est pas impossible que vous voyiez traîner sur instagram deux ou trois sondages à propos du titre qui n’est pas encore défini 😉 Il devrait sortir au mois de mai. Et cette nouvelle me remplit de joie !

En attend, Presque une histoire d’amour, est toujours disponible en ebook, papier et abonnement Kindle sur Amazon !

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